Forêt noire façon Fantastik de Christophe Michalak

Quand j’étais jeune, je n’étais pas forcément fan de forêts noires. On ne trouvait quasiment que des versions assez vieillottes visuellement, écœurantes et pas très qualitatives gustativement. Je n’ai mangé ce que je considère comme une vraie part de forêt-noire que très tardivement, pendant la période des marchés de Noël en Alsace. Ce gâteau était moelleux, aérien, pas du tout écœurant, doucement chocolaté, avec un bon goût de cerise. Le paradis. Pourtant, je n’ai pas sauté le pas de la réalisation maison tout de suite. Et j’ai eu beau me ressasser chaque année que je devais essayer d’en faire une, ça n’arrivait jamais. C’est une recette qui me paraît encore aujourd’hui assez longue à faire et qui a l’air de demander beaucoup de rigueur (rigueur que je préfère insuffler dans des recettes de Noël car c’est toujours à cette période que j’ai envie de forêt noire). Quand j’ai vu ce substitut de forêt-noire proposé par Sucre d’orge et pain d’épices, j’ai donc sauté sur l’occasion. C’était une version moderne et simplifiée à la façon d’un fantastik de Michalak qui cochait toutes les cases que je recherchais. Et ça n’a pas manqué, je n’ai pas du tout été déçue. Le gâteau est moelleux, le chocolat présent, la chantilly généreuse. Il manque ce côté très imposant et « cocooning » de la forêt-noire traditionnelle mais je trouve que l’élégance du rendu la compense dans un autre style. Et n’ayez pas peur, la recette peut paraître longue mais au final, il n’y en a que pour 1h15 de véritable pâtisserie. Les différents éléments sont assez rapides à préparer, j’ai juste essayé de vous décrire les étapes le plus possible pour que tout se passe au mieux de votre côté. Au final, un des éléments clés pour réussir la recette est de bien étaler la préparation des différents éléments dans le temps pour leur laisser le temps de refroidir.

Temps : 30mn de préparation + 15mn de cuisson pour la génoise ; 15mn pour le décor en chocolat ; 5mn pour la ganache au chocolat; 5mn pour le sirop ; 5mn pour la chantilly ; 10/15mn pour le montage
Conservation : 24h au réfrigérateur (plus longtemps c’est un peu compliqué pour la chantilly maison)
Pour 1 gâteau (10 personnes environ)

Ingrédients :

Pour la génoise au cacao :

  • 200g d’œuf (4 œufs moyens)
  • 125g de sucre semoule
  • 95g de farine
  • 30g de cacao en poudre non sucré
  • 40g de chocolat noir

Pour le décor en chocolat :

  • 50g de chocolat noir

Pour la ganache au chocolat noir :

  • 90g de crème entière liquide
  • 80g de chocolat noir à 60%

Pour le sirop d’imbibage :

  • 100g de sirop de la boîte de cerises amarena
  • 10g de kirch

Pour la chantilly :

  • 200g de crème entière liquide
  • 50g de mascarpone
  • 15g de sucre vanillé (2 sachets)

Pour le montage :

  • environ 150g de cerises amarena dans leur sirop

Recette :

Pour la génoise au cacao :

  • Préchauffez le four à 180°. Préparez une casserole d’eau chaude pour faire un bain-marie. Quand l’eau frémit, versez les œufs et le sucre dans un saladier et déposez-le sur la casserole (attention à ce que le cul-de-poule ne touche pas l’eau). À l’aide d’un batteur électrique, fouettez la préparation à vitesse moyenne jusqu’à ce que l’appareil atteigne les 50° : elle doit blanchir et au moins doubler de volume. Retirez-la du bain marie et continuez de battre jusqu’à complet refroidissement. Tamisez la farine et le cacao ensemble dans un autre saladier et incorporez-les délicatement aux œufs en 3 fois à l’aide d’une maryse (soyez délicats comme avec une mousse au chocolat : on ne veut pas casser l’appareil et le faire redescendre sinon la génoise sera dure et non moelleuse). Versez ensuite la pâte dans un moule rond de 24cm, beurré et fariné si nécessaire (ou une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé si vous n’en avez pas, mais dans ce cas là n’étalez pas la pâte sur toute la surface pour conserver une certaine épaisseur) et enfournez 15mn environ : la pointe d’un couteau doit ressortir sèche et la génoise doit être moelleuse au toucher. Attendez 5/10mn puis démoulez la génoise sur une grille de refroidissement.
  • Quand la génoise a refroidi, découpez un disque de 22cm à l’intérieur. Faites cuire le chocolat noir au micro-ondes et chablonnez la génoise avec à l’aide d’un pinceau. Réservez.

Pour le décor en chocolat :

  • Pour faire le décor, il vous faudra tempérer le chocolat (vous pouvez vous en passer si vous avez la flemme mais vos éclats de chocolat risquent de n’être ni craquants ni brillants). Hachez le chocolat noir et faites-en fondre 2/3 au bain-marie jusqu’à ce qu’il atteigne 50-55°. Hors du feu, ajoutez le tiers restant et laissez le chocolat refroidir jusqu’à atteindre 27-28°. Remettez-le enfin sur le bain-marie jusqu’à atteindre 31-32°. Étalez-le finement et immédiatement sur une feuille de papier guitare à l’aide d’une spatule. Quand il commence à cristalliser (il va changer de couleur), dessinez des triangles de différentes tailles avec la pointe d’un couteau. Une fois parfaitement durci, il ne vous restera plus qu’à décoller délicatement les triangles de chocolat et à les réserver jusqu’au montage.

Pour la ganache au chocolat noir :

  • Portez la crème à ébullition et versez-la en trois fois sur le chocolat noir coupé en morceaux en mélangeant bien entre chaque ajout. Si des morceaux de chocolat subsistent, passez la ganache au micro-ondes quelques secondes. Laissez tiédir, mettez en poche et réservez à température ambiante (si la ganache ne prend pas de la consistance assez vite vous pouvez la mettre au frigo mais attention à ne pas la laisser trop longtemps : elle doit rester souple).

Pour le sirop d’imbibage :

  • Préparez votre sirop d’imbibage une fois votre génoise totalement refroidie et au moins 15mn avant de procéder au montage pour ne pas que la chaleur fasse fondre la chantilly que vous allez pocher. Pour cela, versez le sirop de cerises amarena dans une casserole et portez-le à ébullition. Hors du feu, ajoutez le kirsch et mélangez. Déposez votre génoise sur votre assiette de présentation côté chablonné vers le bas et imbibez immédiatement l’autre côté avec le sirop à l’aide d’un pinceau (soyez très généreux, il ne doit quasiment plus vous en rester).

Pour la chantilly :

  • Disposez votre cul de poule avec les fouets de votre batteur au congélateur 15mn avant de commencer le montage. Une fois vos ustensiles bien froids, versez la crème et le mascarpone dans le cul de poule et fouettez-les jusqu’à obtenir une crème fouettée ferme. Ajoutez le sucre vanillé et fouettez encore quelques secondes pour bien l’incorporer. Transférez la chantilly ainsi obtenue dans une poche à douille munie d’une grosse douille étoilée.

Pour le montage :

  • Reprenez votre génoise et vos deux poches à douilles. Pochez aléatoirement des boules de différentes tailles de chantilly puis de ganache chocolat. Déposez ensuite les cerises et piquez enfin les triangles au chocolat en les enfonçant légèrement dans la génoise pour qu’ils tiennent. Vous pouvez servir le gâteau immédiatement ou le conserver au frais jusqu’à dégustation.

Note :
– Ce dessert est peu marqué en kirsch malgré l’imbibage, on ne le sent quasiment ça. Si vous aimez ça, vous pouvez parfumer votre chantilly pour renforcer le goût en ajoutant 50mL de kirsch dans la crème et le mascarpone avant de les monter.

Despacito, gâteau au chocolat brésilien

Comme d’habitude, je suis un peu à la bourre en matière de tendances culinaires. C’est ainsi que 4 ans après que ce gâteau ait fait le tour de la blogosphère (soit sûrement la même année que la sortie de la chanson, olalala que je me sens vieillir), je vous le propose enfin : le despacito. Il s’agit d’un gâteau nous venant tout droit du Brésil et composé d’une génoise chocolat, d’un sirop cacao/café et d’une mousse au chocolat au lait. Et laissez moi vous dire que c’est un bon gâteau. Pas un excellent gâteau dont vous reparlerez toute votre vie mais ce qu’on peut qualifier de « bon gâteau ». Il fait juste parfaitement le travail. Il est tout en moelleux, en douceur et en légèreté avec sa génoise et sa mousse. Il n’est pas trop chocolaté et on sent à peine le café (vous pouvez d’ailleurs en renforcer le goût en en ajoutant dans la pâte ou la mousse si vous aimez vraiment ça). Il plaira donc au plus grand nombre et surtout aux enfants. Il est particulièrement adapté à la saison estivale car il est très frais grâce à sa couche supérieure et surtout il est assez simple à faire alors que la découpe et la déco sont du plus bel effet. N’hésitez donc pas à le servir à vos invités cet été après un bon repas.

Temps : 15mn de préparation + 15mn de cuisson + le temps de refroidissement pour la génoise ; 10mn de préparation/cuisson pour le sirop ; 25mn pour la préparation de la mousse au chocolat et le montage
Conservation : 3j au frigo
Pour un gâteau (10/12 personnes)

Ingrédients :

Pour la génoise au cacao :

  • 3 œufs
  • 80g de sucre semoule
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 80g de farine
  • 1 sachet de levure chimique
  • 25g de cacao en poudre non sucré
  • 1 pincée de sel

Pour le sirop d’imbibage :

  • un stick de café soluble (ou 1 cuillère à café de vanille en poudre si vous n’aimez pas le café mais on ne le sent vraiment pas, croyez moi je déteste ça)
  • 1 cuillère à café de cacao en poudre non sucré
  • 40g de sucre semoule
  • 100mL de lait

Pour la mousse au chocolat :

  • 100g de chocolat au lait
  • 50g de chocolat noir
  • 330mL de crème entière liquide

Recette :

Pour la génoise au cacao :

  • Préchauffez le four à 180°. Dans un grand saladier, fouettez les œufs et les sucres jusqu’à ce que le mélange blanchisse et triple de volume. Tamisez ensuite la farine, la levure, le cacao et le sel par dessus et incorporez-les délicatement à l’aide d’une maryse. Il ne faut pas que la préparation retombe trop. Versez la pâte dans un moule rond à fond amovible de 20cm de diamètre beurré et fariné et enfournez 15mn : la pointe d’un gâteau doit ressortir sèche. Laissez refroidir 5mn dans le moule avant de démouler sur une grille.

Pour le sirop d’imbibage :

  • Quand la génoise est totalement refroidie, passez à la préparation du sirop. Versez tous les ingrédients dans une petite casserole et portez à ébullition pendant 5mn en remuant de temps en temps pour que le sirop soit bien homogène. Piquez votre génoise avec une fourchette sur toute la surface, remettez-la dans votre moule à fond amovible en l’entourant d’une bande de rhodoïd et imbibez-la avec l’intégralité du sirop. Réservez.

Pour la mousse au chocolat :

  • Une fois votre génoise imbibée, disposez votre cul de poule avec les fouets de votre batteur au congélateur pour 10mn (pas besoin d’anticiper, il vaut mieux laisser au sirop le temps de refroidir si vous ne voulez pas que votre mousse fonde à son contact). Versez ensuite la crème dedans et fouettez-la jusqu’à obtenir une crème fouettée assez souple. Pendant ce temps, faites fondre les chocolats ensemble au micro-ondes ou au bain-marie. Mélangez pour homogénéiser. Réservez 2 cuillères à soupe de chocolat dans une petite poche à douilles (j’utilise un cornet à écriture pour ce genre d’utilisation histoire de ne pas gâcher une grosse poche à douilles) puis incorporez délicatement la crème fouettée au chocolat en plusieurs fois à l’aide d’une maryse. Attention de bien procéder dans ce sens et non dans l’autre : si vous versez votre chocolat dans le bol de votre robot qui sera encore froid, il va figer instantanément et vous n’aurez pas une mousse lisse. Versez la mousse au chocolat sur la génoise et lissez-la bien à l’aide d’une spatule. Coupez l’embout de votre poche à douille pour avoir une fine ouverture et tracez des lignes de chocolat parallèles espacées de plusieurs centimètres sur toute la surface de la mousse. Munissez-vous d’un cure-dent et tracez des lignes perpendiculaires aux lignes de chocolat une fois dans un sens et une fois dans l’autre pour donner cette aspect de vague (comme pour un mille-feuille, n’hésitez pas à regarder des vidéos sur internet si vous ne visualisez pas bien le geste à faire). Entreposez le gâteau au frigo pendant au moins 2h. Enlevez le moule et le rhodoïd délicatement au moment du service.

Bavarois aux fraises

Ne vous en faites pas, si vous n’êtes pas aussi accro au chocolat que moi et que vous préférez finir votre repas de Pâques sur une note plus légère et fruitée, j’ai aussi pensé à vous. Pour contenter vos envies, que diriez vous d’un bavarois aux fraises ? Extrêmement facile à faire, rapide, léger comme un nuage, avec un bon goût de fraises, je dois cette trouvaille à C’est ma fournée. Ici on ne se prend pas la tête du tout mais par contre il y a un impératif à respecter : il vous faut de bonnes fraises. Il n’y a nul part où se cacher dans cette recette, on a de la fraise, de la fraise et encore de la fraise. Donc si vos fraises ne sont pas parfumées, vous aurez juste l’impression de manger une chantilly légèrement sucrée. C’est important d’avoir un produit d’excellente qualité. Si vous n’en avez pas (ou trop peu) pour l’intégralité de l’entremets (il en faut quand même 750g), je vous conseille de conserver le peu que vous trouvez pour la décoration (qui est facultative mais apportera ce bon goût de fruits frais indispensable à mes yeux pour avoir un bavarois de qualité qui ait un peu de texture et de fraicheur) et de remplacer les fraises et le sucre par de la purée de fraises de bonne qualité que vous pouvez trouver dans certains magasins ou sur internet. Elle fera très bien l’affaire !
PS : Ne vous laissez pas effrayer par la longueur de la recette qui comprend beaucoup de conseils en italique. Chaque élément de la recette ne ferait pas plus de 5 lignes sans ça. La réalisation de cet entremets ne vous prendra que 45mn de travail effectif, le reste n’est que temps de repos et de cuisson.

Temps : Pour la génoise : 10mn de préparation + 18mn de cuisson ; Pour la bavaroise : 15mn de préparation + 30mn de refroidissement ; Pour le montage : 10mn + 3h de prise au froid ; Pour le coulis : 5mn de préparation + une nuit de prise au froid ; Pour la déco : 5/10mn
Conservation : 24/48h au frigo dans du film alimentaire
Pour 1 bavarois (environ 12 personnes)

Ingrédients :

Pour la génoise :

  • 1 œuf
  • 30g de sucre
  • 25g de farine
  • 15g de poudre d’amandes
  • 1 pincée de sel

Pour la bavaroise à la fraise :

  • 4 feuilles (8g) de gélatine
  • 400g de fraises
  • 60g de sucre (à adapter suivant la sucrosité de vos fraises)
  • 15g de sucre vanillé (2 sachets)
  • 225g de crème liquide entière

Pour le coulis de fraises :

  • 2 feuilles (4g) de gélatine
  • 200g de fraises
  • 25g de sucre (à adapter suivant la sucrosité de vos fraises)

Pour la décoration :

  • 250g de fraises

Recette :

  • Commencez par déposer les feuilles de gélatine pour la bavaroise et le coulis dans deux bols d’eau froide et disposer votre cul de poule avec les fouets de votre batteur au congélateur.

Pour la génoise :

  • Préchauffez le four à 160°. Fouettez l’œuf avec le sucre au batteur électrique à pleine vitesse pendant 5mn jusqu’à ce que le mélange blanchisse et triple (au moins) de volume. Tamisez la farine, la poudre d’amandes et le sel par-dessus et incorporez-les délicatement à l’aide d’une maryse. La pâte doit être homogène. Versez-la dans un moule de 18cm bien beurré (même s’il est en silicone car il va énormément coller) et enfournez 18mn (oui oui 18mn, ça a l’air énorme vu l’épaisseur de pâte que vous aurez au fond du moule mais c’est nécessaire). Démoulez et réservez sur une grille de refroidissement. 

Pour la bavaroise à la fraise :

  • Lavez les fraises, équeutez-les et mixez-les avec les sucres jusqu’à ce qu’il n’y ait plus du tout de morceaux. Versez le coulis dans une casserole et portez-le à ébullition. Au premier bouillon, retirez-le immédiatement du feu et incorporez la gélatine essorée. Laissez-le refroidir jusqu’à ce qu’il soit à température ambiante (il a fallu environ 30mn me concernant ; je vous conseille de le réserver dans un autre récipient car la casserole le maintiendrait au chaud plus longtemps). 
  • Quand le coulis est prêt, sortez le cul de poule et les fouets du congélateur et versez votre crème à l’intérieur. Fouettez-la en augmentant progressivement la vitesse du batteur jusqu’à obtenir une crème fouettée souple. Incorporez le coulis délicatement pour ne pas faire retomber la crème.

Pour le montage :

  • Filmez la base d’un cercle à pâtisserie de 18cm de film alimentaire pour l’étanchéifier, chemisez-le avec du rhodoïd ou du papier sulfurisé et déposez-le sur votre plat de présentation. Placez le biscuit génoise bien au centre du cercle (en principe il s’est un peu rétracté donc vous devriez avoir un peu de marge sur les côtés pour que la mousse entoure le biscuit et qu’il soit invisible au démoulage sinon retaillez-le légèrement). Versez la mousse à la fraise par-dessus. Personnellement j’ai des bandes de rhodoïd très hautes qui montent plus haut que les parois de mon cercle à entremets, j’ai donc pu tout mettre. Si ce n’est pas votre cas, vous risquez de ne pas pouvoir mettre toute la mousse. Pensez alors à vous arrêter à 3mm du bord car il faudra verser le coulis ensuite. Lissez la mousse si besoin (il faut que j’investisse dans une toute petite spatule coudée car je n’ai pas pu lisser correctement et la surface n’était donc pas égale, ce qui s’est vu quand j’ai versé mon coulis qui n’avait pas une épaisseur homogène sur tout le bavarois). Entreposez au réfrigérateur 3h le temps que la bavaroise soit prise.

Pour le coulis :

  • Pendant que la bavaroise prend au frigo, préparez le coulis. Lavez les fraises, équeutez-les et mixez-les avec le sucre jusqu’à ce qu’il n’y ait plus du tout de morceaux. Versez le coulis dans une casserole et portez-le à ébullition. Au premier bouillon, retirez-le immédiatement du feu et incorporez la gélatine essorée. Laissez-le refroidir pendant tout le temps de prise au froid : il faut absolument qu’il soit à température ambiante pour ne pas transpercer la mousse.
  • Au bout des 3h, versez doucement le coulis sur toute la surface de la mousse et entreposez au réfrigérateur une nuit. 

Pour la déco :

  • Commencez par retirer doucement le film alimentaire sous la bavaroise (opération assez périlleuse je trouve, n’hésitez pas à vous faire aider ou à vous munir d’une spatule pour pouvoir la soulever légèrement sans danger pendant que vous tirez). Enlevez ensuite le cercle puis le rhodoïd. Ajoutez des jolies fraises fraiches lavées et séchées, entières ou en morceaux, par-dessus. Conservez au frigo jusqu’au moment de servir.

Victoria sponge cake

Cette recette va constituer une première (et probablement une exception) pour le blog puisque je vais vous proposer une recette que je n’ai pas aimé… J’ai d’ailleurs hésité très très longtemps avant de la publier. J’étais partagée entre plusieurs choses : d’un côté je voulais vous faire connaitre cette spécialité britannique qui est un grand classique, de l’autre je déteste l’idée de vous partager un gâteau que je n’ai pas apprécié. Je suis donc parvenue à un compromis avec moi même au bout d’une longue réflexion (et croyez-moi parfois ce n’est pas si facile que ça ;)) : je vous partage la recette traditionnelle mais je vous propose ensuite de quoi régler les soucis de ce gâteau à mon sens. Parce que bien évidemment, tout n’est pas mauvais dedans. Les génoises par exemple sont excellentes, bien vanillées et super moelleuses. Et c’est bien connu, la confiture de fraise se marie très bien avec la vanille. Rien à dire donc de ces deux côtés. Mon soucis, comme toujours, réside dans la crème au beurre. C’est beaucoup beaucoup beaucoup trop sucré… Certes le côté aérien de la crème est plaisant mais cela n’apporte aucun goût au gâteau. Donc entre des génoises sucrées, la confiture sucrée et la crème au beurre très très sucrée. Le résultat final est bien au delà de ce que mon organisme peut supporter personnellement. Par contre si vous êtes un accro du sucre, lancez vous à corps perdu ! Si vous ne l’êtes pas, je vous conseille de jeter un petit coup d’œil aux notes en dessous de la recette !

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Temps : 35mn de préparation et 25mn de cuisson
Conservation : 3j au réfrigérateur (dans une boite hermétique de préférence, sinon dans du cellophane) ; à sortir 15mn avant dégustation
Pour 1 gâteau (12 parts environ)

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Ingrédients :

Pour les génoises :

  • 180g de beurre mou
  • 200g de sucre
  • 2 cuillères à café d’extrait de vanille liquide
  • 4 œufs
  • 230g de farine
  • 15g de maïzena
  • 2 cuillères à café de levure chimique
  • 1 pincée de sel
  • 100mL de lait

Pour la garniture :

  • 150g de beurre mou
  • 250g de sucre glace
  • 0.25 cuillère à café de sel
  • 1 cuillère à café d’extrait de vanille liquide
  • 150g de confiture de fraises

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Recette :

Pour les génoises :

  • Préchauffez le four à 180°. Battez le beurre avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse et devienne crémeux. Incorporez l’extrait de vanille puis les œufs un à un en mélangeant bien entre chaque. Dans un saladier, mélangez la farine tamisée, la maïzena, la levure et le sel et incorporez les poudres au mélange précédent en 3 fois en alternant avec le lait.
  • Beurrez et farinez deux moules de 18cm et répartissez la pâte égalitairement entre les deux. Enfournez 25 à 30mn : la pointe d’un couteau doit ressortir sèche. Démoulez les gâteaux et laissez-les refroidir sur une grille.

Pour la garniture :

  • Commencez par préparer la crème au beurre. Dans le bol de votre robot muni de la feuille, crémez le beurre avec le sucre glace pendant 2-3mn. Ajoutez le sel et la vanille. Changez la feuille pour le fouet et fouettez la garniture pendant au moins 5mn pour qu’elle devienne légère et crémeuse. Réservez.
  • Passez ensuite au montage une fois les génoises totalement refroidies. Déposez votre premier gâteau sur le plat de service. Si nécessaire, égalisez le dessus afin d’avoir une surface plane. Étalez la crème au beurre uniformément, puis la confiture (si elle est trop compact, passez-la juste quelques secondes au micro-ondes) et finissez en déposant le second gâteau. Appuyez très légèrement pour faire adhérer et saupoudrez d’un peu de sucre glace avant de servir.

Note : Pour avoir un gâteau plus équilibré (mais qui ne respecte pas la recette traditionnelle), voici mes deux propositions : remplacez la crème au beurre par une belle chantilly au mascarpone ferme, aérienne et légèrement sucrée ou divisez la quantité de crème au beurre par 2 et ajoutez des tranches de fraises entre la crème et la confiture pour ajouter une touche de fraicheur et d’acidulé au gâteau !

Fraisier traditionnel

Voici un gâteau super traditionnel, qui en jette quand on le sert à ses invités et qui fera le plaisir des fanas de fraises : le fraisier. Je l’ai voulu tout en tradition pour une première à savoir composé de deux biscuits génoises, d’une crème mousseline et d’une montagne de fraises fraiches. Mais c’est un gâteau qui peut se prêter à beaucoup de déclinaisons que ce soit en terme de type de crème utilisée, de biscuit ou même de parfum. Laissez vous porter par vos envies du moment ! En tout cas, je suis très fière d’avoir réussi ce classique de la pâtisserie, surtout en terme de déco puisque ce n’est vraiment pas mon fort, et je pense que vous le serez tout autant si vous vous laissez tenter. C’est un défi qui vaut vraiment le coup !

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Temps : 20mn de préparation + 15mn de cuisson pour la génoise ; 20mn de préparation + 1h d’infusion pour la mousseline ; 2mn de préparation pour le sirop ; 1h de préparation et 2h de réfrigération pour le montage
Conservation : aucune, la crème mousseline se conserve très mal et la pâte d’amande se mouille au frigo
Pour 1 fraisier (10/12 personnes : c’est un gâteau sur lequel on fait de petites parts)

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Ingrédients :

Pour la génoise :

  • 40g de beurre
  • 4 œufs
  • 140g de sucre
  • 140g de farine

Pour la crème mousseline :

  • 375mL de lait entier
  • 1 gousse de vanille
  • 37.5 + 37.5g de sucre
  • 60g de jaunes d’œufs (environ 3 jaunes d’œufs de calibre normal)
  • 30g de maïzena
  • 125g + 125g de beurre pommade (à température ambiante)

Pour le sirop d’imbibage :

  • 50g d’eau
  • 60g de sucre
  • 10g de kirsch (optionnel, peut-être remplacé par de la liqueur ou du sirop de fraises)

Pour le montage et le décor :

  • 750g de fraises (+ quelques unes pour le décor)
  • 150g de pâte d’amande (+ un peu pour le décor)

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Recette :

Pour la génoise :

  • Préchauffez votre four à 180°. Faites fondre le beurre dans une casserole et réservez hors du feu pour qu’il tiédisse.
  • Pendant ce temps, cassez les œufs dans un cul-de-poule.  Battez-les et versez le sucre dessus en mélangeant. Placez votre cul de poule sur un bain-marie et fouettez le mélange jusqu’à ce qu’il épaississe (55/60°). Retirez du feu et continuez de fouetter jusqu’à complet refroidissement. Prélevez quelques cuillères et mélangez-les au beurre fondu. Réservez. Versez la farine en pluie sur le mélange du cul de poule et incorporez-la délicatement avec une maryse en soulevant la pâte pour ne pas qu’elle retombe (comme avec un biscuit à roulé). Ajoutez enfin le beurre et mélangez doucement.
  • Versez la pâte sur une plaque de 40cm recouverte de papier sulfurisé ou de silpat ou faites deux cercles de 22cm. Si vous n’avez aucun des deux, utilisez votre cercle de 20cm (celui-là est impératif sinon vous ne pouvez pas faire le fraisier). Enfournez pendant 15mn : la génoise doit être souple et blonde (très légèrement dorée mais encore un peu pâlotte). Laissez refroidir avant de démouler. Découpez un cercle de 18cm et un cercle de 19cm. Réservez à température ambiante dans du film alimentaire pour empêcher qu’ils ne sèchent.

Pour la crème mousseline :

  • Dans une casserole, portez le lait et la gousse de vanille fendue et grattée à ébullition puis laissez infuser 1h hors du feu. Vous pouvez laisser la crème infuser moins longtemps mais son goût de vanille sera peu prononcé.
  • Une fois le lait infusé, portez-le à nouveau à ébullition avec moitié du sucre. Battez les jaunes avec le reste du sucre dans un cul de poule. Incorporez la maïzena tamisée. Filtrez le lait bouillant puis versez-le sur le mélange précédent petit à petit, sans cesser de remuer. Transvasez la crème dans la casserole puis chauffez à nouveau sur feu moyen jusqu’à ce que la crème épaississe. Versez immédiatement dans un cul de poule et incorporez 125g de beurre coupé en petits morceaux. Fouettez bien le mélange. Filmez au contact et laissez refroidir complétement à température ambiante.
  • Une fois la crème revenue à température ambiante, à l’aide du robot muni du fouet, fouettez-la quelques secondes pour l’assouplir puis incorporez ensuite les 125g de beurre restants, coupés en morceaux, petit à petit, à vitesse moyenne. Il faut bien que votre crème et votre beurre soient à la même température pour qu’elle ne graine pas. Quand l’intégralité du beurre est incorporé, continuez de fouetter quelques minutes jusqu’à ce que la crème monte bien et soit légère.

Pour le sirop :

  • Chauffez l’eau et le sucre jusqu’à ce que le sucre soit totalement dissout puis incorporez le kirsch hors du feu.

Pour le montage :

  • Commencez par équeuter, laver et sécher toutes vos fraises.
  • Beurrez l’intérieur de votre cercle à pâtisserie de 20cm et fixez-y une bande de rhodoid. Déposez-le sur votre plat de service, bien au centre. Imbibez généreusement votre génoise de 18cm de sirop à l’aide d’un pinceau et placez-la bien au centre, mie au dessus. Coupez des fraises en deux et placez-les tous le long du cercle contre la bande de rhodoid en les serrant bien.
  • Versez votre crème mousseline dans une poche à douilles et pochez-en : entre les fraises le long du rhodoid, entre le biscuit et les fraises pour combler l’espace vide et une fine couche au fond du cercle pour que vos fraises puissent adhérer. Placez des fraises entières sur toute la surface de votre génoise pointes en haut en les serrant bien pour avoir un maximum de fruits. N’hésitez pas à couper la pointe si vos fraises sont trop hautes : il ne faut pas qu’elles dépassent de la crème et percent le biscuit génoise du dessus.
  • Pochez à nouveau de la crème entre les fraises puis au dessus jusqu’à les avoir totalement recouvertes : il faut qu’il ne vous en reste qu’un peu pour la finition. Lissez avec une spatule. Imbibez la génoise de 19cm et déposez-la bien au centre du cercle, mie côté crème. Appuyez légèrement pour enfoncer le biscuit puis pochez le restant de crème sur le biscuit. Lissez pour ne conserver qu’une fine couche.
  • Entreposez au réfrigérateur pendant 2h.

Pour la finition :

  • Procédez à cette étape juste avant de servir le gâteau car la pâte d’amande supporte très mal le frigo. Étalez la pâte d’amande finement sur un plan de travail légèrement saupoudré de sucre glace et détaillez un disque de 20cm de diamètre. 
  • Retirez le cercle à entremets et le rhodoid de votre fraisier et déposez le disque de pâte d’amande dessus. Appuyez légèrement pour qu’il adhère bien à la crème. Décorez à votre convenance avec des fraises, de la pâte d’amande et/ou des fleurs.

Pim’s orange

La voici : la dernière recette de biscuits qui viendra clôturer ma thématique axée sur le goûter pour la rentrée (qui est déjà loin maintenant). Elle apparait en dernier car, bien qu’elle soit très facile à réaliser, j’ai du m’y reprendre à plusieurs fois et essayer différentes techniques pour la gelée afin d’en trouver une qui se rapprochait assez de l’originale. J’ai tout d’abord écarté les préparations à base de marmelade d’oranges amères dans lesquelles un liquide était ajouté puis l’ensemble regélifié. En effet, ces garnitures étaient trop liquides et « absorbées » par le biscuit : il ne restait que les écorces sous la fine couche de chocolat. Le résultat était plutôt bon mais assez amer et ne se rapprochait pas assez de l’originale. J’ai donc ensuite essayé de gélifier tout simplement du jus d’orange. Après avoir galéré pour trouver les bonnes proportions de gélifiant et la bonne épaisseur… je me suis perçue que le résultat n’était pas du tout mais alors pas du tout là : le goût n’avait rien à voir. Un véritable échec (qui a coûté la vie à de nombreuses oranges). Le dernier essai, le plus concluant, fut au final le plus simple : faire ramollir de la marmelade d’orange douce et la laisser se resolidifier naturellement. Et là le résultat est vraiment top ! Je me sens bête de ne pas y avoir pensé directement. En tout cas n’hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ma version si vous la testez !

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Temps : 45mn de préparation + 10mn de cuisson
Conservation : 2/3j dans une boite hermétique
Pour une quarantaine de Pim’s

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Ingrédients :

Pour la génoise :

  • 3 œufs
  • 63g de sucre
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 50g de maïzena
  • 25g de farine
  • 1/2 sachet de levure
  • 1 pincée de sel

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Pour la gelée à l’orange :

  • environ 450g de marmelade d’orange douce (soit 1 pot + 1/4 à peu près)

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Pour les coques en chocolat :

  • 200g de chocolat noir
  • 10g de beurre ou 2g de beurre de cacao

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Recette :

Pour la génoise :

  • Préchauffez le four à 180°. Séparez les blancs des jaunes d’œufs. Battez les jaunes avec les sucres jusqu’à ce qu’ils blanchissent puis incorporez les poudres tamisées. Montez les blancs en neige ferme avec la pincée de sel. Incorporez une cuillère à soupe de blancs au premier mélange en fouettant vivement pour détendre la pâte puis incorporez le reste très délicatement à l’aide d’une maryse. La pâte doit faire le ruban, comme pour une bûche roulée !
  • A l’aide d’une cuillère à café (ou d’une poche à douille munie d’une douille lisse pour les plus rigoureux), faites des ronds de pâte de 4/5cm de diamètre sur des plaques de cuisson recouvertes de papier sulfurisé en les espaçant de quelques centimètres (vous aurez 2 ou 3 fournées avec cette quantité de pâte). Enfournez environ 10mn jusqu’à ce que les génoises soient légèrement dorées. Laissez-les refroidir 5mn sur la plaque avant de les déposer sur une grille jusqu’à refroidissement complet.

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Pour la gelée à l’orange :

  • Versez la marmelade dans un bol et passez-la quelques secondes au micro-ondes afin de la liquéfier légèrement. Déposez environ une cuillère à soupe de gelée sur chaque génoise. Laissez refroidir complètement à température ambiante pour que la gelée redurcisse (une dizaine de minutes suffira).

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Pour les coques en chocolat :

  • Pour les plus feignants (avec cette technique vous aurez bien une coque en chocolat mais elle ne sera pas croquante et brillante comme celle des Pim’s originaux) : Faites fondre le chocolat avec le beurre au bain-marie ou au micro-ondes. Homogénéisez puis nappez délicatement les génoises avec le chocolat (personnellement je n’utilise pas d’ustensile : je les trempe directement dans le chocolat pour qu’il n’y ait pas d’excédent et le moins de coulures possible mais il y a risque de chute avec cette technique ;)). Entreposez au frigo jusqu’à ce que le chocolat prenne.
  • Pour les plus motivés (qui veulent obtenir une coque en chocolat brillante et croquante sous la dent) : Il faudra tempérer le chocolat. Pour cela, faîtes fondre 2/3 de votre chocolat doucement au bain-marie jusqu’à ce qu’il atteigne une température de 50 à 55°. Retirez votre récipient du bain-marie, ajoutez le tiers restant de chocolat et mélangez jusqu’à ce que ce dernier soit fondu puis que la masse descende à 35°. A ce moment là, ajoutez le beurre de cacao et mélangez bien pour que le chocolat soit fluide et lisse. Continuez de mélanger jusqu’à ce que le chocolat atteigne les 31/32° : il est alors prêt à être utilisé. Si vous n’avez pas de beurre de cacao, il faudra respecter une courbe de température en trois étapes : faire fondre et chauffer le chocolat jusqu’à ce qu’il atteigne les 50/55°, le faire redescendre à 28/29° puis le faire remonter à 31/32°. Nappez-en délicatement les génoises (comme dit précédemment personnellement je les trempe dans le chocolat). Laissez prendre le chocolat à température ambiante (ce sera l’affaire de quelques minutes avec du chocolat tempéré).

Bûche roulée marrons chantilly

     La voici enfin, ma première bûche 2019 !!! (La seconde arrivera plus tard dans le mois parce que je fête Noël très tard cette année, désolée :(). Il s’agit d’une génoise traditionnelle dans laquelle j’ai remplacé la farine par de la farine de châtaigne, fourrée d’une fine couche de chocolat noir craquante, de crème de marrons et de chantilly parsemée d’éclats de marrons confits : un délice ! Il s’agit d’ailleurs de ma première bûche traditionnelle publiée sur le blog, c’est étonnant vu que j’en ai fait bien plus au fil des ans que des bûches modernes. Enfin bref en tout cas, contrairement à ce qu’on pourrait croire à la lecture des éléments, cette bûche est très légère. J’ai essayé dans un premier temps de faire une couche craquante de chocolat avec des gavottes mais j’ai du bien vite oublier cette idée car impossible de rouler la bûche avec les gavottes si on veut en mettre assez pour qu’elles croustillent bien. Je me suis donc contentée d’une fine couche de chocolat qui fait parfaitement l’affaire ! Dans cette buche, il faut juste faire attention à bien doser la quantité de sucre. Personnellement, comme je disposais de crème de marrons maison très peu sucrée, j’ai un peu plus sucré la chantilly ! Vous pouvez aussi enlever les éclats de marrons glacés si vous avez peur que la bûche soit trop sucrée même en étant très léger sur la quantité de sucre glace dans la chantilly, elle sera tout de même excellente ! Cette recette est assez rapide à faire. Vous avez donc encore le temps de la faire même demain matin pour demain midi (il y a juste des temps de refroidissement mais en soit il y a très peu de temps de préparation hormis la déco) ;).
En tout cas je vous souhaite un très joyeux Noël ! Profitez bien de votre famille et bonne dégustation 😉

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Temps : 15mn de préparation, 10mn de cuisson et 30mn de repos pour le biscuit + 5mn de préparation et 30mn de repos pour le chocolat + 5mn de préparation pour le marrons + 30mn pour la chantilly et la déco (maximum)
Conservation : 48h au frigo
Pour 1 bûche (10/12 personnes environ)

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Ingrédients :

Pour le biscuit roulé

  • 4 gros œufs (ou 5 moyens)
  • 100 g de sucre + un peu pour le linge
  • 40g de farine de châtaigne
  • 30g de maïzéna
  • 30g de fécule de pomme de terre
  • une pincée de sel

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Pour la couche de chocolat craquante :

  • 150 g de chocolat noir

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Pour la couche de crème de marron :

  • 200g de crème de marrons
  • 4 marrons glacés (ou des brisures)

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Pour la crème chantilly

  • 300g de crème fraiche liquide entière
  • 30g de mascarpone
  • 1 cuillère à soupe de sucre glace (à adapter suivant votre crème de marron, la mienne étant faite maison elle était très peu sucrée donc j’en ai mis plus)
  • 4 marrons glacés

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Pour la décoration :

  • des Marrons glacés
  • du cacao en poudre
  • etc…

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Recette :

Pour le biscuit roulé :

  • Préchauffez le four à 165°C. Séparez les blancs des jaunes. Battez les jaunes avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Incorporez alors les poudres tamisées. Dans un second cul de poule, montez les blancs d’oeuf en neige avec la pincée de sel. Incorporez délicatement les blancs au premier mélange en faisant attention de ne pas les casser. La pâte est prête quand elle fait le ruban.
  • Beurrez une plaque de cuisson et tapissez-la de papier sulfurisé. Versez la pâte dessus en faisant attention à ce qu’elle soit bien répartie de façon homogène. Enfournez 10/12mn, le biscuit doit être légèrement coloré.
  • Pendant ce temps, prenez un linge propre et humidifiez-le (il ne doit pas être trempé mais doit être intégralement mouillé). Etalez-le sur votre surface de travail et saupoudrez le de sucre. Une fois le gâteau cuit, démoulez-le en retournant la plaque sur le linge, débarrassez la plaque puis décollez immédiatement le papier sulfurisé du biscuit génoise (attention aux doigts c’est chaud). Repliez un côté du linge sur le biscuit génoise (où vous démarrerez le roulage de votre bûche) et roulez la bûche dans le sens de la longueur. Laissez refroidir 30Mn comme ceci. (Cette étape permet à la bûche de s’assouplir et de ne pas casser lorsque vous la roulerez plus tard).

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Pour la couche de chocolat craquante :

  • Déroulez votre biscuit génoise délicatement. Faîtes fondre le chocolat au bain-marie et tartinez-le de façon homogène sur toute la surface de la bûche en laissant parfois de toutes petites lignes sans chocolat afin de permettre à la bûche de mieux s’enrouler et de ne pas casser plus tard. (Donc en gros une bande de chocolat, une petite bande nature, une de chocolat, une petite nature, etc, mais pas besoin de laisser de grandes surfaces sans chocolat, juste de petits espaces). Couvrez de film alimentaire et réenroulez la bûche comme précédemment. Laissez prendre une trentaine de minutes à température ambiante.

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Pour la crème de marron :

  • Déroulez à nouveau votre génoise délicatement, enlevez le papier film et répartissez la crème de marron sur toute la surface. Si votre crème de marron est trop ferme pour être tartinée, montez votre chantilly et mélangez-en une cuillère avec la crème de marron pour la détendre avant de l’étaler !
  • Hachez vos marrons glacés et répartissez-les sur la crème.

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Pour la chantilly :

  • 15mn avant de monter votre chantilly, placez votre fouet et votre cul de poule au congélateur. Versez votre crème et votre mascarpone dans le cul de poule et fouettez-les jusqu’à obtenir une crème fouettée ferme (cela peut prendre jusqu’à 10mn selon votre matériel). Ajoutez-y alors le sucre glace et fouettez encore quelques secondes pour bien l’incorporer.
  • Etalez une bonne couche de chantilly sur votre biscuit roulé en vous arrêtant un peu avant le bord extérieur car la garniture va ressortir lorsque vous roulerez votre bûche. Roulez votre bûche en essayant de serrer assez pour qu’elle se tienne mais pas trop pour ne pas que toute la chantilly ressorte. Déposez votre bûche sur son assiette de présentation. A l’aide d’une spatule ou d’un couteau, étalez une première fine couche de chantilly sur le biscuit roulé puis préparez une poche munie d’une douille de votre choix (la mienne était trop petite et je suis un peu déçue du visuel), remplissez-la de chantilly et pochez l’intégralité de votre bûche en faisant attention à ne pas laisser de trou ! Comme il s’agit de chantilly, si vous vous loupez un peu pas de problème, vous pouvez enlever l’excédent et recommencer ;). Décorez ensuite à votre convenance (j’ai personnellement saupoudré d’un peu de cacao puis déposé quelques marrons glacés et des décorations). Si vous choisissez de mettre des marrons glacés sur votre chantilly, centrez-les bien pour qu’ils ne glissent pas à cause du poids et ruinent ainsi votre pochage (ça m’est arrivé donc si ça peut vous éviter des petits soucis !). Conservez au frigo jusqu’au moment de servir.