Pancakes aux noisettes (sans gluten et sans lactose)

Petit déjeuner tranquille à la maison en ce week-end prolongé. J’ai donc décidé de me faire des pancakes pour le plaisir. Petite originalité cette fois-ci : je me suis inspirée d’une recette de Bernard pour les réaliser sans gluten et sans lactose. Le fait de mettre la noisette à l’honneur permet une réalisation de ce type sans pour autant transiger sur le goût ou la texture : les pancakes sont ultra moelleux. Seul petit défaut : ils sont plus fragiles que des pancakes normaux donc il faut être délicat en les retournant pour ne pas les casser. Sinon, c’est un vrai plaisir !

Temps : 10mn de préparation et 10mn de cuisson environ (avec la crêpe party)
Conservation : 2/3j dans du film transparent au frigo
Pour 10 pancakes

Ingrédients :

  • 125g de poudre de noisettes
  • 75g de farine de riz
  • 1 cuillère à café de levure
  • 1 pincée de sel
  • 2 œufs
  • 200g de lait de noisette
  • 50g de sirop d’érable
  • 50g de purée de noisettes

Recette :

  • Dans un saladier, mélangez la poudre de noisettes, la farine de riz, la levure et le sel. Dans un bol, mélangez les œufs, le lait de noisette et le sirop d’érable. Incorporez les liquides aux poudres. Mélangez jusqu’à ce que la pâte soit lisse et homogène puis incorporez la purée de noisettes.
  • Chauffez une poêle et beurrez-la ou huilez-la légèrement. Faites-y des tas de pâte d’une dizaine de centimètres de diamètre (une grosse louche avec la louche de ma crêpe party). Faites cuire jusqu’à ce que la pâte soit cuite en dessous et assez ferme pour que le pancake puisse être retourné et que des bulles apparaissent au dessus. Retournez à l’aide d’une spatule et laissez cuire la seconde face. Recommencez jusqu’à épuisement de la pâte. N’hésitez pas à beurrer à nouveau la poêle entre les pancakes si nécessaire. (Comme d’habitude j’ai utilisé ma crêpe party pour faciliter les choses).

Pain perdu à la cannelle

Besoin de réconfort au petit déjeuner ? Une brioche qui traîne dans un coin de la cuisine ? Voilà la recette qu’il vous faut ! Un délicieux pain perdu fondant à l’intérieur et croustillant à l’extérieur avec un délicieux parfum de cannelle. C’est incroyablement régressif. De quoi vous faire oublier vos problèmes, au moins le temps du petit-déjeuner !

Temps : 15mn de préparation/cuisson
Conservation : aucune (vous pouvez le conserver et le réchauffer mais il ne sera plus croustillant)
Pour 6 tranches (3 à 6 personnes selon votre estomac)

Ingrédients :

  • 3 œufs
  • 180mL de lait entier
  • 0,5 cuillère à café d’extrait de vanille liquide
  • 0,5 + 1 cuillère à café de cannelle en poudre
  • une pincée de sel
  • 25g de cassonade
  • 6 tranches de brioche de 2cm d’épaisseur
  • environ 20g de beurre

Recette :

  • Dans une assiette creuse (ou tout autre récipient assez large pour pouvoir tremper vos tranches de brioche), fouettez les œufs, le lait, la vanille, 0,5 cuillère à café de cannelle et le sel. Dans un petit bol, mélangez la cassonade et le reste de la cannelle. Réservez. Faites fondre le beurre dans une poêle bien chaude*. Lorsqu’il est totalement fondu, trempez les deux faces de chaque tranche de brioche dans la première préparation en les laissant une trentaine de secondes de chaque côté pour bien qu’elles s’imprègnent. Laissez un peu égoutter et déposez-les dans la poêle. Lorsque la première face des tranches de brioche est dorée, saupoudrez généreusement la face supérieure (non dorée) de sucre à la cannelle avant de retourner les tranches. Laissez cuire jusqu’à ce que ce côté soit caramélisé. Dégustez immédiatement !

Note :
– Si votre poêle n’est pas assez grande pour recevoir toutes les tranches de brioche d’un coup. Commencez par faire fondre 10g de beurre, faites cuire vos 2 premières tranches puis ajoutez 5g de beurre et faites cuire les 2 suivantes et enfin à nouveau 5g avec les 2 dernières ! Il faut remettre un peu de beurre à chaque fois pour permettre une jolie caramélisation.

Brioche au tangzhong

Aujourd’hui, on se retrouve avec une brioche. Mais pas n’importe laquelle. Une brioche préparée avec le tangzhong. Kesako ce truc ? Eh bien c’est une méthode japonaise qui consiste à porter à 65° de l’eau ou du lait avec 1/5e de son poids en farine pour le faire épaissir (comme avec une béchamel). Cela permet de développer le gluten ce qui est supposé donner une brioche encore plus moelleuse que d’habitude. Et après avoir testé, je confirme. Le résultat est incroyablement moelleux. Ça ne se voit pas forcément sur la photo mais la brioche est tellement moelleuse qu’elle en devient fondante en bouche… Je remercie énormément Bernard de m’avoir fait découvrir cette technique incroyable ! Au niveau de la recette en soi (que j’ai légèrement modifiée mais très peu), rien de vraiment compliqué. Pas plus que pour une brioche traditionnelle en tout cas. Ce qui risque de vous interpeller par contre c’est que je vous parle de tresser la brioche alors que clairement la mienne ne l’est pas. Eh bien figurez vous que je l’avais tressée, qu’elle était magnifique… mais que je n’avais pas lu les détails de la recette… Les proportions sont pour une brioche de 30cm de long et mon moule en faisait 24. Autant vous dire que j’avais beaucoup, beaucoup trop de pâte. J’ai donc voulu recommencer le façonnage une seconde fois en faisant une tresse plus courte mais plus épaisse mais ça ne tenait toujours pas. Au troisième essai, à force de manipuler la pâte, elle redevenait collante et je n’ai pas voulu ajouter encore de la farine pour ne pas qu’elle s’assèche. J’ai donc divisé la pâte 2/3-1/3 et je l’ai faite cuire à la one again dans deux moules à cakes plus petits. Je vous avoue donc que je suis plutôt dégoûtée de la photo. Un tressage magnifique est devenu un rendu tout moche… Dommage mais au moins je vous promets, le résultat est là !

Temps : 40/45mn de préparation, 14h00 de pousse et 45mn de cuisson
Conservation : 2/3j bien filmée à température ambiante
Pour une brioche de 30cm (n’hésitez pas à diviser les quantités)

Ingrédients :

Pour le tangzhong :

  • 35g de farine T55
  • 180g de lait demi-écrémé

Pour la pâte :

  • 5g de levure de boulangerie déshydratée
  • 15g de lait
  • 465g de farine T55
  • 220g d’œuf (environ 4 œufs moyens)
  • 100g de sucre
  • 5g de sel
  • 1 cuillère à soupe de rhum
  • 1 cuillère à café d’extrait de vanille liquide
  • 155g de beurre mou

Pour la dorure :

  • 1 jaune d’œuf
  • 1 cuillère à café de crème entière liquide

Recette :

  • Commencez par préparer le thangzhong. Versez la farine dans une casserole et ajoutez petit à petit le lait tout en fouettant pour qu’il n’y ait pas de grumeaux. Faites chauffer sur feu moyen-doux tout en mélangeant avec le fouet jusqu’à ce que la préparation épaississe mais sans bouillir. Quand le thangzhong est prêt, laissez tiédir pendant 10mn hors du feu. Pendant ce temps, chauffez très légèrement les 15g de lait pour qu’ils soient tièdes (un tout petit peu plus chauds que la température de votre doigt) et ajoutez la levure. Laissez reposer 10mn également et mélangez. Versez dans la cuve de votre robot munie du crochet la farine, les œufs, le sucre, le sel, le rhum, la vanille, le thangzhong et la levure diluée. Mélangez pendant 10mn. Ajoutez ensuite le beurre coupé en petits morceaux et continuez de pétrir jusqu’à ce que le beurre soit parfaitement incorporé. La pâte doit être lisse et homogène mais toujours collante, c’est normal. Filmez au contact et entreposez une nuit au réfrigérateur.
  • Le lendemain, divisez la pâte en trois pâtons de même poids (environ 400g). Farinez-les généreusement et étalez-les en boudins de 40cm de long sur un plan de travail fariné. Tressez les brins ensemble. Soudez les extrémités et déposez votre brioche dans un moule de 30cm (chemisé de papier sulfurisé s’il n’est pas en silicone). Couvrez d’un torchon et laissez la pâte lever pendant 2h environ dans un endroit chaud (un four éteint, précédemment préchauffé à 30°).
  • Quand la brioche a bien levé, préchauffez le four à 160°. Préparez la dorure en fouettant le jaune d’œuf avec la crème. Badigeonnez-en la brioche à l’aide d’un pinceau et enfournez 45mn environ : la brioche doit être dorée. Laissez refroidir avant de démouler.

Nut’Zig (pâte à tartiner de C. Felder)

Parfois, je ne sais pas ce que je ferais sans les livres de cuisine de Christophe Felder parce que là autant vous le dire, je commençais à déprimer sec. Je voulais vous proposer un petit accompagnement avec vos crêpes de la Chandeleur mais le succès n’a clairement pas été au rendez-vous. Entre un essai infructueux de caramel au nutella qui avait une texture plus que douteuse et une pâte à tartiner pécan/grué qui n’était qu’amertume, je pensais vraiment ne plus rien vous proposer car j’en avais un peu ma claque de gâcher autant de nourriture. Mais c’était sans compter sur cette recette. Je me suis souvenue d’une pâte à tartiner dans le livre de Noël de Christophe Felder et là gros coup de coeur. Pile ce que j’attendais. Une pâte à tartiner ultra fluide, avec un bon goût de noisettes et de chocolat mais aussi d’épices, ce qui lui apporte sa petite touche d’originalité. Juste incroyable !

Temps : 30mn de préparation
Conservation : quelques semaines dans un pot à température ambiante
Pour 1 pot de pâte à tartiner

Ingrédients :

  • 115g de noisettes
  • 90g de cassonade
  • 45g d’eau
  • 25g de pâte de noisettes (que vous pouvez acheter ou faire vous même en mixant la même quantité de sucre glace et de noisettes torréfiées jusqu’à obtenir une pâte à la consistance de pâte à tartiner)
  • 35g de chocolat au lait fondu
  • 40g de chocolat noir à 70 % fondu
  • 10g de miel
  • 20g d’huile de noisette (ou d’arachide)
  • 0,5 cuillère à café de cannelle en poudre (1 pincée dans la recette originale)
  • 1 pincée de clou de girofle
  • 1 pincée de noix de muscade

Recette :

  • Préchauffez le four à 170°. Étalez les noisettes sur une plaque de cuisson et enfournez-les 10/12mn pour les torréfier. Sortez-les du four, versez-les sur un torchon propre et frottez-les vigoureusement pour enlever la peau (attention à ne pas vous brûler). Versez la cassonade et l’eau dans une casserole. Mélangez pour que le sucre se dissolve bien puis chauffez jusqu’à atteindre 118° pour avoir un sirop de sucre. Hors du feu, ajoutez les noisettes torréfiées et mélangez jusqu’à ce que les noisettes sablent (elles vont blanchir). Remettez alors sur le feu et chauffez jusqu’à ce que les noisettes caramélisent, en mélangeant régulièrement. Versez sur du papier sulfurisé ou un tapis en silicone le temps que les noisettes refroidissent.
  • Mixez les noisettes caramélisées jusqu’à obtenir un praliné liquide. Cette étape peut prendre une dizaine de minutes selon la puissance de votre robot donc n’hésitez pas à faire des pauses pour que le moteur ne surchauffe pas. Ajoutez alors la pâte de noisettes, les chocolats fondus et le miel et mixez à nouveau. Quand la préparation est homogène, ajoutez enfin l’huile et les épices et mixez à nouveau. Versez dans un pot et conservez dans un placard à température ambiante.

Scones pomme cannelle

Je vous l’ai déjà dit, l’automne est ma saison préférée en terme de fruits et de légumes. J’en profite donc pour faire un max de sucré aux épices, aux pommes, à la citrouille. Et même si tout ne verra pas le jour ici, j’en fais vraiment toutes les semaines. Aujourd’hui, un petit déjeuner simple avec des scones pommes cannelle. Ils sont bien moelleux, avec un bon goût de cannelle et des dés de pommes légèrement fondants grâce à la cuisson. Une façon de démarrer la journée du bon pied !

Temps : 15mn de préparation + 15mn de cuisson
Conservation : 2 jours dans un sac ou une boite hermétique à température ambiante
Pour 8 scones

Ingrédients :

  • 250g de farine
  • 1 cuillère à soupe de levure
  • 40g de sucre
  • 2 cuillères à café de cannelle moulue
  • 1 pincée de sel
  • 90g de beurre froid
  • 200mL de crème fraîche épaisse
  • 1 grosse pomme ou 2 petits

Pour la « dorure » :

  • 1 cuillère à soupe de crème fraîche épaisse
  • 2 cuillères à soupe de cassonade

Recette :

  • Préchauffez le four à 205°.
  • Dans un saladier, mélangez ensemble la farine, la levure, le sucre, la cannelle et le sel. Ajoutez le beurre froid coupé en petits dés et travaillez-le avec les doigts afin d’obtenir une texture sableuse comme pour un crumble. C’est normal s’il reste des gros morceaux à ce stade. Ajoutez la crème fraîche et mélangez jusqu’à obtenir une pâte homogène, pas plus. Pelez la pomme, épépinez-la et coupez-la en petits dés puis incorporez-la délicatement à la pâte (j’ai fait des morceaux un peu trop gros ce qui a rendu difficile le façonnage donc ne faites pas la même erreur).
  • Transférez la pâte sur un plan de travail fariné. Formez une boule et étalez-la avec la paume de la main jusqu’à obtenir une épaisseur de 2cm. Coupez la pâte en 8 triangles et déposez-les sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé.
  • Badigeonnez les scones avec la crème fraîche épaisse à l’aide d’un pinceau et saupoudrez un peu de cassonade dessus. Enfournez de 15 à 18mn : les scones doivent être moelleux et légèrement dorés. Laissez refroidir quelques minutes sur la plaque avant de les transférer sur une grille jusqu’à refroidissement complet.

Croissants

Le mauvais temps étant revenu plus vite qu’un boomerang ici, je me suis dit qu’il était temps de faire des croissants. De la pluie, un air bien frais, c’est tout ce qu’il fallait pour réussir cette recette. Car oui, ne vous aventurez pas dans cette recette s’il fait chaud chez vous, ce serait bien trop difficile. Attendez une journée bien fraiche pour que le travail de la pâte soit le plus facile possible ! Niveau difficulté, j’ai trouvé que cette recette de Il était un gâteau n’avait rien de bien compliqué. Si vous avez déjà fait de la pâte feuilletée c’est exactement le même principe. C’est juste une recette qui nécessite du temps, de la patience et de bon bras ! Mais croyez-moi ça vaut largement le coup au vu du résultat et de l’odeur dans la cuisine ! Je reste juste encore un peu fébrile au niveau du façonnage comme vous pouvez le voir sur la photo mais le goût lui était bien présent.
(Si vous voulez des photos pas à pas, je vous renvoie vers la recette de la pâte feuilletée de Philippe Conticini et la pâte feuilletée inversée pour le tour double, quasiment tout y est identique ! )

Temps : 1h30 de préparation + 3h30 de pousse + 3×15/20mn de cuisson
Conservation : 2/3j dans une boite hermétique (mais comme les croissants de votre boulanger, ils seront moins bons dès le lendemain)
Pour 16 croissants

Ingrédients :

  • 260g d’eau
  • 20g de levure fraîche de boulanger
  • 12g de lait en poudre
  • 250g de farine T55
  • 250g de farine de gruau
  • 60g de sucre
  • 50g de beurre mou
  • 10g de sel
  • 250g de beurre de tourage (aussi appelé beurre sec ou à défaut du beurre Poitou Charentes AOP facilement trouvable en supermarché)
  • 1 œuf

Recette :

  • Commencez par préparer la détrempe. Chauffez très légèrement l’eau pour qu’elle soit tiède (un tout petit peu plus chaude que la température de votre doigt). Versez-la dans la cuve de votre robot muni du crochet, ajoutez la levure émiettée et le lait en poudre, laissez reposer 10mn et mélangez. Couvrez avec les deux farines et déposez dessus en trois tas distincts le sucre, le beurre mou coupé en dés et le sel. Travaillez la pâte pendant 10mn à vitesse lente pour que la pâte soit lisse, élastique et non collante. Versez sur un plan de travail fariné, étalez-la pâte puis formez une boule. Filmez et laissez pousser 30mn à température ambiante.
  • Dégazez la pâte sur un plan de travail légèrement fariné, étalez-la, formez une boule, aplatissez-la légèrement, filmez et entreposez au réfrigérateur au moins 30mn.
  • Quinze minutes avant de démarrer le tourage, travaillez le beurre de tourage à l’aide d’un rouleau à pâtisserie pour l’assouplir. Enfermez-le dans un rectangle de papier sulfurisé de 15x20cm et étalez-le pour qu’il prenne la forme du rectangle. Remettez-le au frigo quelques minutes pour qu’il reprenne la même température que la détrempe.
  • Étalez la détrempe en un rectangle de 16x40cm environ. Placez le beurre bien au milieu de la détrempe et repliez le haut et le bas de la détrempe sur le beurre de manière à totalement le recouvrir. Verrouillez les côtés en scellant la pâte autour du beurre à l’aide de vos doigts et soudez la démarcation sur le dessus également (cela s’appelle beurrer la détrempe). Essayez de chasser l’air au maximum quand vous verrouiller la pâte.
  • Étalez la pâte en un rectangle trois fois plus long que large (donc environ 20x60cm). A ce stade, j’ai repris la technique de Philippe Conticini qui est fabuleuse pour ne pas écraser les feuillets. Pour étaler la pâte, appuyez sur les bords de la pâte en haut et en bas avec votre rouleau (comme pour la sceller mais sans appuyer trop fort non plus) puis partez du haut de la pâte et redescendez en appuyant sur les bosses qui vont se former successivement quand vous allez venir appuyer sur la bosse précédente. La pâte va ainsi s’étaler d’elle-même et le feuilletage partir tout droit. Si votre pâte part de travers, il suffit d’appuyer sur la bosse suivante en tordant légèrement votre rouleau pour rectifier cela. Recommencez en partant du haut de la pâte une seconde fois en appuyant sur les bosses à nouveau puis étalez légèrement la pâte avec votre rouleau à pâtisserie en le « roulant » cette fois-ci pour avoir une surface bien lisse et régulière. N’oubliez pas de fariner légèrement et régulièrement votre plan de travail. Enlevez l’excédent de farine sur la pâte à l’aide d’un pinceau et repliez les extrémités de votre pâte en faisant un tour simple (on replie le tiers bas de la pâte sur le tiers du milieu puis le tiers haut sur les deux autres tiers déjà empilés pour ainsi avoir trois couches bien égales). Tirez bien les angles de votre pâte pour qu’ils épousent parfaitement les côtés lors du pliage afin que le feuilletage soit le plus carré possible à la fin. Filmez et entreposez au réfrigérateur 30mn.
  • Tournez la pâte d’un quart de tour vers la droite pour avoir la pliure vers la droite et étalez la pâte en un rectangle 4 fois plus long que large (15x60cm pour moi). Faîtes alors un tour double : rabattez les extrémités des rectangles jusqu’à ce qu’elles se rejoignent bord à bord, au centre puis rabattez l’un des côtés sur le second afin d’obtenir un seul rectangle appelé portefeuille. Tirez bien les angles de votre pâte pour qu’ils épousent parfaitement les côtés lors du pliage afin que le feuilletage soit le plus carré possible à la fin. Enveloppez la pâte de film alimentaire et entreposez-la au réfrigérateur au moins 30mn.
  • Abaissez la pâte en un rectangle de plus de 50x32cm et découpez-y un rectangle bien net de cette taille. Détaillez deux bandes de 32x25cm puis portionnez tous les 8cm pour obtenir 8 rectangles de 8x25cm. Coupez ces rectangles par la diagonale pour obtenir 16 triangles. Étalez légèrement ces triangles (étape que j’ai oublié de faire, c’est pour ça que j’ai obtenu des croissants assez épais et pas très esthétiques sur les côtés). Faites une entaille de 1cm de profondeur au milieu de la base puis roulez les croissants en appuyant légèrement pour les souder. Déposez-les au fur et à mesure sur trois plaques de cuisson recouvertes de papier sulfurisé en mettant la pointe en dessous. Dorez avec l’œuf battu en faisant bien attention de n’en mettre que sur la surface des croissants et pas sur les côtés (le feuilletage) pour ne pas entraver la pousse puis laissez pousser environ 1h30 à température ambiante.
  • Préchauffez le four à 180°. Dorez une seconde fois les croissants (en faisant encore une fois attention au feuilletage) puis enfournez 15 à 20mn : les croissants doivent être bien dorés.

Bread pudding bourbon chocolat pécan

Nouveau petit déj qui a toujours des petits airs de pain perdu à mes yeux (c’est un peu le pain perdu britannique) : le bread pudding. Même si je pense que le mot « pudding » donne sûrement des cauchemars à beaucoup car il désigne plusieurs desserts différents, croyez-moi celui-ci est délicieux. Il consiste à imbiber de la brioche pour ensuite la faire cuire au four. Vous avez donc le délicieux goût de la brioche beurrée avec une texture ultra moelleuse et ensuite tous les toppings que vous y ajoutez qui viennent la complimenter. Ici j’ai opté pour des noix de pécan pour le croquant et du bourbon ainsi que du chocolat pour le goût. Vraiment délicieux !

Temps : 15mn de préparation, 1h de repos et 20mn de cuisson
Conservation : 4/5j au frigo recouvert de papier aluminium
Pour 3-4 personnes

Ingrédients :

  • 1 gros œuf
  • 25g de cassonade
  • 200mL de lait
  • 1 cuillère à soupe de bourbon
  • 1 cuillère à café d’extrait de vanille liquide
  • 150g de brioche rassie
  • 50g de chocolat (noir ou au lait comme vous préférez)
  • 30g de noix de pécan

Recette :

  • Dans un saladier, fouettez l’œuf et le sucre jusqu’à ce que le sucre soit totalement dissout. Incorporez ensuite le lait, le bourbon et l’extrait de vanille. Coupez la brioche en cubes de 2,5cm de côté environ et coupez grossièrement le chocolat et les noix de pécan. Ajoutez le tout à la première préparation et mélangez pour que tous les morceaux de brioche soient imbibés. Versez dans 3 ou 4 ramequins (je l’ai fait dans seulement 2 mais les portions étaient vraiment trop énormes) et laissez reposer au frigo pendant au moins 1h. Ce temps de repos est primordial pour que la brioche soit parfaitement imbibée et ne sèche pas à la cuisson.
  • Préchauffez le four à 180°. Enfournez 20mn : la lame d’un couteau doit ressortir légèrement humide, avec des miettes dessus. Laissez refroidir et dégustez quand la brioche est à température ambiante (chaude elle sera beaucoup moins bonne que tiède).

McMuffins maison

Je ne suis pas très salé au petit déjeuner mais pour le brunch je ne suis pas si difficile. Et s’il y a bien quelque chose que j’adore, ce sont des petits déjeuners typiquement américains, pas du tout bon à la santé mais terriblement délicieux qu’on trouve par exemple chez McDo : des muffins anglais salés. Ces muffins sont fourrés de bacon, de fromage et d’oeuf. C’est incroyablement délicieux, surtout accompagné de sauce piquante pour relever le tout. N’hésitez pas à les dévorer avec de la salade pour vous donner bonne conscience 😉

Temps : 10/15mn de préparation/cuisson
Conservation : aucune
Pour 4 pièces

Ingrédients :

  • 8 tranches de bacon
  • du beurre (vous pouvez aussi utiliser le gras rendu par le bacon)
  • 4 muffins anglais
  • 8 tranches de fromage (traditionnellement du cheddar mais vous pouvez utiliser votre préféré)
  • 4 œufs
  • du sel et du poivre
  • de la sauce piquante (facultatif)

Recette :

  • Préchauffez le four à 200°. Alignez les tranches de bacon sur une plaque de cuisson recouverte de papier aluminium et enfournez 10/15mn jusqu’à ce qu’elles soient bien croustillantes.
  • Pendant ce temps, faites fondre un peu de beurre dans une grand sauteuse sur feu moyen, coupez les muffins en 2, déposez-les mie contre la poêle et faites-les griller jusqu’à ce qu’ils soient bien croustillants (vous pouvez aussi faire cette étape au four ou au grille-pain mais il faudra tout de même les mettre dans la poêle à un moment donné pour faire fondre le fromage). Retirez les chapeaux des muffins et conservez-les dans une assiette. Retournez les talons, déposez 2 tranches de fromage sur chacun et couvrez la poêle. Prolongez la cuisson pendant 1/2mn pour que le fromage fonde.
  • En parallèle, faites fondre un peu de beurre dans une poêle sur feu moyen. Cassez-y délicatement les œufs en faisant attention de ne pas crever le jaune. Salez, poivrez et laissez cuire 2 à 3 min jusqu’à ce que le blanc soit cuit et le jaune encore coulant. Séparez les œufs en 4.
  • Quand tous vos éléments sont prêts, passez au montage. Déposez sur chaque talon de muffin recouvert de fromage 2 tranches de bacon puis 1 œuf . Ajoutez un peu de sauce piquante si vous le désirez et refermez avec les chapeaux.

Brioche perdue au chocolat

Si je ne me trompe pas, ça fait plusieurs mois que je ne vous ai pas proposé de vraie recette pour le petit déjeuner. Je compte donc me rattraper avec une recette très gourmande : de la brioche perdue au chocolat. Délicieux, complètement décadent, accompagné d’une ganache au chocolat ULTRA chocolatée, c’est le parfait petit déjeuner anti déprime prêt en 15mn !

Temps : 15/20mn de préparation/cuisson
Conservation : 3/4j dans une boite hermétique au frigo (réchauffez-la 30s au micro-ondes avant de déguster)
Pour 2 personnes

Ingrédients :

Pour la ganache au chocolat :

  • 60g de chocolat noir (vous pouvez utiliser un mix de chocolat noir et de chocolat au lait si vous craignez l’amertume)
  • 50mL de crème entière liquide
  • 5g de beurre

Pour la brioche perdue :

  • 40g de lait
  • 40g de crème
  • 15g de cacao en poudre non sucré (vous pouvez aussi utiliser un cacao type nesquik ou benco si vous préférez mais dans ce cas enlevez le sucre)
  • 2 œufs
  • 20g de sucre
  • 1 cuillère à soupe d’extrait de vanille liquide
  • une pincée de sel
  • 20g de beurre
  • 4 tranches de brioche assez épaisses (rassies de préférence)
  • facultatif : des toppings (chantilly, noisettes concassées, chamallows, etc)

Recette :

  • Commencez par préparer la ganache. Déposez le chocolat noir et la crème dans un bol et chauffez au micro-ondes ou au bain-marie jusqu’à ce que le chocolat soit parfaitement fondu. Mélangez et ajoutez le beurre coupé en petits morceaux. Mélangez à nouveau jusqu’à ce que la ganache soit parfaitement homogène et réservez : en refroidissant, elle gagnera en texture.
  • Versez le lait, la crème et le cacao dans une casserole et chauffez doucement sans cesser de mélanger jusqu’à ce que le « chocolat chaud » soit homogène. Versez dans une grosse assiette creuse (ou un bol évasé). Ajoutez les œufs, le sucre, la vanille et le sel et fouettez la préparation jusqu’à ce qu’elle soit homogène. Faites fondre le beurre dans une grande poêle sur feu moyen. Trempez entièrement chaque tranche de brioche dans le mélange précédent, laissez égoutter quelques secondes le surplus et déposez dans la poêle. Lorsque la première face est dorée, retournez-les et prolongez la cuisson jusqu’à ce que la seconde face le soit également (cela ne devrait prendre que quelques minutes). Déposez dans une assiette. Tartinez 2 des 4 tranches de la ganache au chocolat et déposez les autres tranches de brioche par-dessus. Servez immédiatement avec de la chantilly, des noisettes concassées, le reste de la ganache versée en filet par-dessus ou toute autre fantaisie de votre choix !

Confiture de cerises noires à la menthe

Aujourd’hui, petite recette pour le petit déjeuner : de la confiture. Mais pas n’importe quel parfum traditionnel, une saveur originale que j’ai trouvé chez Gourmandiseries : cerises noires et menthe. C’est très bon et surtout assez inattendu comme association. La seule chose que j’ai changé par rapport à sa recette est la forme de la menthe intégrée. J’ai tenté comme elle de mettre uniquement des feuilles mais après il est impossible de les retirer et la texture est non seulement assez désagréable quand on veut garder des morceaux dans la confiture mais l’infusion continue aussi donc le goût de menthe devient trop présent. J’ai donc préféré remplacer 10g de feuilles par 15g, brins compris. Cela vous permettra de les retirer plus facilement. Si vous voulez un parfum de menthe ultra intense (c’est très bon si vous adorez ça), mettez 15g de feuilles, vous serez ravi !

Temps : 5mn de préparation (plus si vous comptez le temps de dénoyauter les cerises, évidemment), 1h d’infusion et 15mn de cuisson
Conservation : environ 1 an dans un placard à l’abri de l’humidité
Pour 3 pots de confiture

Ingrédients :

  • 750g de cerises noires dénoyautées
  • 450g de confisuc
  • 15g de menthe fraîche (poids avec les brins, pas uniquement les feuilles)
  • le jus d’1 citron

Recette :

  • Stérilisez vos pots : plongez-les ouverts dans l’eau bouillante avec les bouchons pendant 10mn (vous pouvez débuter la confection de la confiture pendant ce temps) et retournez-les sur un torchon propre à l’aide d’une pince en faisant attention à ne pas vous brûler puis essuyez-les.
  • Versez les cerises dans une casserole avec le sucre, les brins de menthe et le jus de citron. Mélangez et laissez reposer les fruits 1h00 pour qu’ils commencent de rendre leur jus et que la menthe infuse.
  • Faites ensuite chauffer le mélange et laissez-le compoter (petit frémissement) sur feu moyen pendant 15mn environ jusqu’à ce que la confiture épaississe. Mélangez régulièrement pour que les fruits n’accrochent pas au fond de la casserole. Vous pouvez vérifier la cuisson de la confiture avec le test de l’assiette froide : placez cette dernière dans le congélateur pendant cinq minutes. Versez une goutte de confiture sur l’assiette. Si elle se fige, c’est qu’elle est bien cuite. Écumez (étape facultative), retirez les brins de menthe (c’est pour ça qu’il vaut mieux utiliser des brins et pas uniquement des feuilles, sinon la galère de tout retirer…) puis mixez la confiture jusqu’à obtenir la consistance désirée (vous pouvez laisser des morceaux si vous aimez ça). Répartissez la confiture dans les pots stérilisés, refermez-les puis retournez-les. Laissez-les ainsi une dizaine de minutes avant de les remettre à l’endroit. Laissez prendre à température ambiante jusqu’à refroidissement complet.