Bienvenus dans le monde de mes petites gaillardises. J'espère que mon petit blog de recettes salées comme sucrées saura vous ravire les papilles. Attention gourmandise, beaucoup (trop) de gâteaux sont ici présents !
Et hop une deuxième recette de bredele pour patienter avant Noël. Mine de rien, le temps file et la fin du mois est de plus en plus proche. Aujourd’hui, je me suis penchée sur le blog de Made in cooking et je lui ai chippé sa version des croissants de Lune, ces sublimes biscuits que je dévorais étant enfant. La version maison n’a rien à lui envier : le goût de noisette est super présent et la texture hyper sablée. Un véritable plaisir pour accompagner un thé ou un chocolat chaud !
Temps : 30mn de préparation, 1h de réfrigération + 15mn de cuisson Conservation : une à deux semaines dans une boite en métal hermétique à température ambiante Pour 20 croissants de lune
Ingrédients :
90g de beurre froid
125g de farine
50g de poudre de noisettes brute (aussi appelée noisettes complètes en poudre ; à défaut, de la poudre de noisettes standard)
30g de sucre
1 + 1 sachets de sucre vanillé
15g de pralin
1 pincée de bicarbonate alimentaire
1 belle pincée de fleur de sel
1 cuillère à soupe de sucre glace
Recette :
Coupez le beurre froid en dés et déposez-le dans un saladier avec la farine, la poudre de noisettes, le sucre, un sachet de sucre vanillé, le pralin, le bicarbonate et la fleur de sel. Travaillez les ingrédients du bout des doigts jusqu’à obtenir une pâte homogène. Filmez cette dernière et entreposez-la au réfrigérateur pendant 1h.
Préchauffez le four à 180°. Divisez la pâte en 20 morceaux de taille identique (environ 16g). Prenez un morceau de pâte, travaillez-le entre vos mains pour qu’il soit souple et roulez-le sur votre plan de travail pour former un boudin. Repliez légèrement les extrémités pour former un croissant et aplatissez-le légèrement. Déposez-le ensuite sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé. Réitérez l’opération avec les 19 autres morceaux en les espaçant de quelques centimètres sur la plaque de cuisson (ils vont légèrement gonfler). Marquez de 4 petits coups de couteau chaque croissant pour plus de réalisme et enfournez 15mn.
A la sortie du four, mélangez le sachet de sucre vanillé restant avec le sucre glace et saupoudrez le mélange sur les croissants. Laissez refroidir 10mn avant de déposer sur une grille jusqu’à refroidissement complet.
Note : – Pour renforcer le goût de la noisette, je vous conseille de torréfier la poudre de noisette. Pour cela, préchauffez le four à 180°C. Étalez la poudre de noisettes sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé et enfournez immédiatement pour 8/10 minutes.
C’est parti pour les choses sérieuses, lançons-nous dans les recettes de bûches de Noël ! Pour ma première réalisation, je me suis inspirée d’une bûche de Lilie Bakery. J’ai repris toute sa structure d’entremets ainsi que l’idée déco et j’ai ensuite modifié les différents éléments avec des recettes que je connais et que je maîtrise. J’ai commencé par faire pocher mes poires pour leur donner une belle texture et un bon goût vanillé puis j’en ai utilisé une partie pour faire un insert et l’autre pour faire une mousse à base de crème montée. Le fait d’utiliser des poires fraîches donne énormément de saveur au gâteau. Si elles ne sont pas mûres, votre bûche risque de n’avoir aucun goût donc soyez vigilants là-dessus. En base de l’entremets, on retrouve un gâteau au chocolat que j’avais déjà utilisé dans ma recette de bûche à la menthe ainsi que le croustillant spéculoos hyper bon de Lilie que j’ai conservé. Enfin, un glaçage miroir tout simple au cacao pour ajouter une touche de sucre (le gâteau est très peu sucré comme les poires sont pochées dans un sirop léger) et un beau visuel ! De quoi ravir tout le monde à table !
Temps : 15mn de préparation, 1h d’infusion, 15mn de pochage et le temps de refroidissement pour les poires pochées ; 10mn de préparation et 4h de congélation pour l’insert ; 10mn de préparation + 15mn de cuisson pour le gâteau ; 5mn de préparation pour le croustillant ; 15mn de préparation pour la mousse ; 10mn pour le montage ; 20mn pour le glaçage ; le temps de déco soit environ 1h30 de préparation active Conservation : aucune (mais peut-être préparée 48h à l’avance si laissée au congélateur) Pour 1 bûche 10/12 personnes
Ingrédients :
Pour les poires pochées à la vanille :
1L d’eau
250g de sucre
2 cuillère à café de jus de citron
1 gousse de vanille
1kg de poires bien mûres (environ 4 grosses ou 6/7 petites)
Pour l’insert à la poire :
4g de gélatine (2 feuilles)
200g + 100g des poires précédemment pochées
Pour le gâteau au chocolat :
23g de beurre demi-sel
15g de chocolat noir à 70%
1 œuf
23g de sucre
23g de miel
38g de crème entière liquide
23g de farine
0.25 cuillère à café de levure chimique
20g de poudre d’amandes
20g de cacao en poudre non sucré
Pour le croustillant spéculoos :
65g de pâte de spéculoos
55g de chocolat au lait
55g de crêpes dentelles
Pour la mousse à la poire :
6g de gélatine (3 feuilles)
300g des poires précédemment pochées
300g de crème entière liquide
15g de sucre vanillé
Pour le glaçage miroir au cacao :
12g de gélatine (6 feuilles)
250g de sucre
80g d’eau
80g de cacao en poudre non sucré
160g de crème entière liquide
Recette :
Pour les poires pochées à la vanille (J-1) :
Dans une grande casserole, versez l’eau, le sucre, le citron et la gousse de vanille fendue et grattée. Portez à ébullition et mélangez jusqu’à ce que le sucre soit totalement dissout. Laissez infuser 1h hors du feu (ATTENTION : ne passez pas outre le temps d’infusion dans cette recette sinon votre insert et votre mousse seront fades).
Épluchez les poires, coupez-les en 4 et prélevez-en le cœur. Remettez le sirop sur le feu et ramenez-le à petits bouillons. Déposez les poires dans le sirop et laissez-les pocher 15mn. Retirez du feu et laissez-les refroidir dans le sirop de pochage.
Pour l’insert à la poire (J-1):
Mettez les feuilles de gélatine dans un bol d’eau froide 15mn avant de commencer la préparation de l’insert. Mixez finement 200g de poires pochées, versez-les dans une casserole et portez à ébullition. Hors du feu, ajoutez immédiatement la gélatine essorée et mélangez jusqu’à ce qu’elle soit parfaitement dissoute. Coupez les 100g de poires restants en dés et ajoutez-les à la purée de poire. Laissez un peu refroidir puis versez dans votre moule à insert. Couvrez de film alimentaire et placez au congélateur 4h une fois que votre purée est froide.
Pour le gâteau au chocolat (J-1):
Préchauffez le four à 160°. Faites fondre le beurre et le chocolat dans un bol au micro-ondes, homogénéisez et réservez. Dans un saladier, fouettez l‘œuf avec le sucre et le miel jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Incorporez le beurre et le chocolat fondus puis la crème. Ajoutez enfin la farine, la levure, la poudre d’amandes et le cacao en poudre tamisés. Mélangez jusqu’à ce que la pâte soit homogène puis versez-la dans un moule à cake. Enfournez 15mn environ : la pointe d’un couteau doit ressortir légèrement humide. Laissez refroidir puis démoulez sur une grille. Retaillez ensuite le gâteau pour qu’il soit à la dimension de votre gouttière à bûche. Réservez.
Pour le croustillant spéculoos (J-1) :
Versez la pâte de spéculoos et le chocolat au lait dans un bol et faites-les fondre au micro-ondes ou au bain-marie. Homogénéisez puis émiettez les crêpes dentelles et ajoutez-les. Mélangez puis étalez le croustillant directement sur le gâteau au chocolat à l’aide d’une spatule. Réservez.
Pour la mousse à la poire (J-1) :
Mettez les feuilles de gélatine dans un bol d’eau froide et disposez votre cul de poule avec les fouets de votre batteur au congélateur 15mn avant de commencer la préparation de la mousse.
Mixez finement les poires pochées, versez-les dans une casserole et portez à ébullition. Hors du feu, ajoutez immédiatement la gélatine essorée et mélangez jusqu’à ce qu’elle soit parfaitement dissoute. Laissez ensuite refroidir la purée de poire jusqu’à ce qu’elle soit tiède voire froide (maximum 28°).
Sortez le cul de poule et les fouets du congélateur. Versez la crème dans le cul de poule et montez la crème en crème fouettée. Une fois que la crème fouettée est ferme, ajoutez le sucre et continuez de fouetter la préparation quelques secondes pour homogénéiser. Incorporez-en une première cuillère à la purée de poire en fouettant vigoureusement puis le reste délicatement à l’aide d’une maryse.
Pour le montage (J-1) :
Sortez l’insert du congélateur. Tapissez votre gouttière à bûche de rhodoid (facultatif mais le démoulage sera plus difficile sans). Versez une partie de la mousse dans la gouttière à bûche (pour la remplir à moitié environ). Entreposez 5mn au congélateur pour que la mousse soit un peu plus ferme. Démoulez l’insert et enfoncez-le un peu dans la mousse (partie ronde vers le bas). Versez de la mousse jusqu’à 1cm du bord environ puis déposez le biscuit au chocolat, côté avec le croustillant au spéculoos sur la mousse. Appuyez légèrement pour faire adhérer puis filmez au contact. Réservez au congélateur jusqu’au lendemain.
Pour le glaçage miroir au cacao (Jour J) :
Mettez les feuilles de gélatine dans un bol d’eau froide 15mn avant de commencer la préparation du glaçage.
Dans une première casserole, faites chauffer à feu moyen le sucre et l’eau jusqu’à obtention d’un sirop (le mélange devient translucide). Versez sur le cacao et mélangez. Portez la crème à ébullition dans une seconde casserole et ajoutez la gélatine essorée. Mélangez jusqu’à ce que cette dernière soit parfaitement dissoute puis ajoutez la crème au sirop de cacao. Mixez à l’aide d’un mixeur plongeant en faisant bien attention de ne pas faire de bulles d’air puis passez le glaçage au chinois. Laissez-le refroidir jusqu’à ce qu’il atteigne 35°.
Démoulez la bûche et placez la sur une grille elle-même placée sur un plat. Versez la totalité du glaçage immédiatement, en une seule fois et sur la totalité de la bûche en faisant attention de ne pas laisser de petits trous. Attendez 1-2mn puis déplacez immédiatement votre bûche sur le plat de service à l’aide d’une spatule. Décorez à l’envie ! Pour ma part, j’ai poché le reste de ma mousse de poires pour ne pas gâcher (même si le rendu est moins joli qu’une chantilly plus lisse), émietté des spéculoos finement par-dessus puis ajouté quelques lamelles de poires pochées puisqu’il m’en restait un peu ! Laissez décongelez la bûche quelques heures au frigo.
Notes :
– Si vous ne souhaitez pas prendre le temps de pocher vos poires, vous pouvez utiliser des poires au sirop en boîte toutes prêtes. Dans ce cas, il vous faudra ajouter de la vanille et un peu de jus de citron dans l’insert et dans la mousse. – Si vos poires sont fermes et que vous avez un peu de mal à les mixer en purée fine, ajoutez un peu du sirop de pochage quand vous mixez. Cela permettra de fluidifier la purée et de lui donner un goût encore plus puissant de vanille ! – N’hésitez pas à préparer votre bûche sur plus de 2 jours. Tout le J-1 est faisable sur une journée en commençant le matin mais vous pouvez étaler les préparations beaucoup plus pour ne pas y passer votre journée : les poires à J-3, l’insert à J-2 avec le gâteau et le croustillant, la mousse en J-1 avec le montage et le glaçage le jour J par exemple. Dans ce cas, il faudra juste bien penser à filmer vos éléments, les mettre au frigo, etc.
Ok, là, je l’admets, je suis vraiment très en retard… J’ai fait cet entremets il y a presque 4 mois quand la saison des abricots battait son plein et force est de constater qu’il n’y en a clairement plus fin novembre… La saison est belle et bien finie depuis (très très) longtemps. J’adore faire des entremets mais quand il s’agit ensuite de devoir taper la recette, j’y vais un peu à reculons. C’est assez long et fastidieux et il faut donc que j’ai le temps dans la journée de vraiment pouvoir me poser sans interruption, ce qui s’avère possible assez rarement je vous l’avoue. Me voilà donc en plein mois de novembre avec cette sublime recette estivale : désolée. Mais comme ça, vous l’aurez pour l’année prochaine et vous pourrez la faire dès que la saison des abricots débutera à nouveau (je me rassure en me disant ça en tout cas). Concernant la recette, elle provient de Empreinte sucrée. Il s’agit d’un entremets composé d’un biscuit pain de Gênes recouvert d’un croustillant amandes romarin, d’un insert abricot-romarin et d’une mousse bavaroise à la vanille. Je n’ai rien changé à cette recette si ce n’est la bavaroise vanille que j’ai substitué par celle de l’Arc-en-ciel de Patrick Berger dont je suis totalement fan en la parfumant légèrement moins pour qu’elle ne prenne pas le dessus sur le fruit. Cet entremets est vraiment très bon et très frais. Le romarin apporte une touche originale et agréable mais je vous avoue préférer quand même les saveurs standards (comme celles de L’Arc-en-ciel qui reste mon entremets préféré de l’année). Il faut dire qu’avec cette saveur, je trouve qu’on mange des parts plus petites car c’est une saveur forte et personnellement j’adore manger des gâteaux, je suis donc déçue si j’en mange moins… 😉 En tout état de cause, si vous aimez l’abricot et avez l’esprit aventureux des saveurs du sud, testez ce gâteau, il est vraiment tout en douceur et en fruit ! Et si vous n’aimez pas, il vous suffit d’enlever le romarin de la recette !
Temps : 10mn de préparation, 2mn de cuisson et 10mn d’infusion pour l’insert ; 20mn de préparation et 20mn de cuisson pour le biscuit ; 15mn de préparation pour le croustillant ; 20mn de préparation pour la mousse ; 10/15mn pour le montage et 10mn pour la déco Conservation : 2/3j au frigo Pour 1 entremets (environ 12 personnes
Ingrédients :
Pour l’insert abricot romarin :
450g de chair d’abricots (sans les noyaux)
un brin de romarin
80g de sucre semoule
5g de pectine (ou 20g de Vitpris)
Pour le biscuit pain de Gênes :
50g de poudre d’amandes
50g de sucre glace
65g d’œuf (soit un tout petit peu plus qu’un œuf de gros calibre ou un œuf et demi de petit calibre)
9g de farine
9g de maïzena
30g de beurre fondu
Pour le croustillant amandes romarin :
100g de poudre d’amandes
le romarin que vous aurez récupéré de l’insert abricot
7g d’amandes hachées
43g de gavottes
10g de beurre
30g de chocolat blanc
Pour la mousse bavaroise légèrement vanillée :
7g de gélatine (soit 3,5 feuilles)
130g de lait
1 gousse de vanille
120g de jaunes d’œufs (6 à 8 jaunes suivant leurs tailles)
120g de sucre semoule
395g de crème entière liquide
Pour la décoration :
un spray velours orange
quelques quartiers d’abricots, quelques aiguilles de romarin et un peu d’amandes hachées (facultatif)
Recette :
Pour l’insert abricot romarin (la veille):
Coupez la chair de vos abricots en morceaux et mixez-la finement pour obtenir une purée lisse. Versez-la dans une casserole avec les aiguilles du brin de romain et laissez chauffer sur feu moyen. Pendant ce temps, mélangez le sucre et la pectine. Quand la purée d’abricot atteint 60°, ajoutez le mélange sucre/pectine en pluie, tout en mélangeant la préparation. Portez à ébullition pendant 1/2mn (4/5 avec du Vitpris) sans cesser de mélanger puis retirez du feu. Laissez infuser le romarin encore 5/10mn puis filtrez la purée d’abricot pour récupérer le romarin. Réservez ce dernier et versez la purée d’abricot dans un cercle de 18cm filmé de façon bien hermétique pour ne pas qu’elle coule. Filmez au contact et entreposez au congélateur au moins 4h lorsque la préparation aura assez refroidi à température ambiante.
Pour le biscuit pain de Gênes (la veille):
Commencez par torréfier la poudre d’amandes en l’enfournant 8mn dans un four préchauffé à 180°. Quand elle sera prête, baissez la température du four sur 170°.
Versez la poudre d’amandes torréfiée et le sucre glace dans la cuve de votre robot munie du fouet. Ajoutez la première moitié de l’œuf en fouettant la préparation à vitesse rapide puis, une fois parfaitement incorporée, la seconde moitié pendant 10mn cette fois : la pâte doit augmenter de volume. Incorporez ensuite délicatement la farine et la maïzena tamisées à l’aide d’une maryse puis enfin le beurre fondu refroidi. Versez dans un moule de 18cm beurre et fariné ou chemisé de papier sulfurisé (même si le moule est en silicone, cette pâte colle) et enfournez 12mn : le biscuit doit être doré et la pointe d’un couteau doit ressortir sèche. Laissez refroidir 5/10mn dans le moule avant de démouler et de laisser refroidir une grille de refroidissement.
Pour le croustillant amandes romarin (la veille):
Mixez la poudre d’amandes avec le romarin que vous aurez récupéré de l’insert abricot (ce n’est pas un soucis s’il reste un peu d’abricot dessus) jusqu’à obtenir une pâte (au besoin, ajoutez un peu d’huile neutre si vos amandes ne rendent pas assez de gras, comme pour une pâte de pistache). Incorporez-y les amandes hachées et les gavottes émiettées. Versez le beurre et le chocolat blanc dans un bol et faites-les fondre au micro-ondes. Ajoutez-les ensuite au mélange précédent pour obtenir votre croustillant. Répartissez-le sur le biscuit pain de Gênes en le tassant avec le dos d’une cuillère (vous pouvez remettre votre biscuit dans le moule pour rendre plus facile le dépôt du croustillant par-dessus), filmez et entreposez au congélateur le temps de procéder à la suite de la recette.
Pour la mousse bavaroise légèrement vanillée (la veille) :
Mettez votre gélatine dans un grand volume d’eau froide 15mn avant de commencer la recette.
Dans une casserole, portez le lait à ébullition avec la gousse de vanille fendue et grattée. Pendant ce temps, battez les jaunes avec le sucre jusqu’à ce qu’ils blanchissent. Versez le lait bouillant sur les jaunes petit à petit sans cesser de fouetter. Transvasez dans la casserole et laissez épaissir sur feu moyen sans cesser de remuer. Il faut que la crème anglaise nappe la cuillère. Si vous avez un thermomètre, ce stade est atteint lorsqu’elle est à 87°. Retirez la casserole du feu et ajoutez la gélatine essorée. Laissez refroidir.
Pendant que la crème anglaise refroidit, disposez votre cul de poule et les fouets de votre batteur au congélateur. Quand la crème à la vanille atteint 40°, versez la crème entière dans le cul de poule. Fouettez-la jusqu’à obtenir une crème fouettée assez souple puis incorporez-la délicatement à la crème anglaise à l’aide d’une maryse.
Pour le montage (la veille) :
Posez un cercle à entremets de 20cm de diamètre sur du film alimentaire bien tendu et collez ce dernier sur les côtés pour bien étanchéifier la base. Déposez-le sur une surface plane (type planche à découper) qui pourra rentrer dans votre congélateur, film alimentaire vers le bas et chemisez l’intérieur d’une bande de rhodoid. Déposez le biscuit pain de Gênes bien au centre, croustillant vers le haut. Coulez ensuite moitié de la mousse par-dessus. Entreposez au congélateur 5 à 10mn pour qu’elle se solidifie légèrement puis déposez le confit abricot-romarin par-dessus. Versez enfin le reste de mousse et lissez à l’aide d’une spatule. Filmez au contact et entreposez au congélateur pour la nuit. (Vous pouvez aussi faire un montage à l’envers en commençant par verser moitié de la mousse, 5mn au congélateur, l’insert, le reste de la mousse et enfin le biscuit, côté croustillant au contact de la mousse en appuyant jusqu’à ce que la mousse arrive au ras du biscuit).
Pour la décoration :
Démoulez l’entremets et placez-le sur un plat qui ne sera pas votre plat de présentation. Pulvérisez-le avec le spray en essayant de donner des effets de couleurs différents pour rappeler la couleur de l’abricot (respectez bien les consignes indiquées sur le spray : pièce aérée, 25cm de distance, température à 20/25°, pulvérisation fine et uniforme, etc). Transférez-le sur votre plat de présentation et décorez à l’envie (pour moi, quelques quartiers d’abricots, un peu de romarin et des amandes hachées pour rappeler la saveur du gâteau mais vous pouvez faire des fleurs en pâte à sucre par exemple ou glacer votre entremets avec un glaçage miroir).
Laissez décongeler au frais pendant 5/6h avant de servir (je vous conseille de le sortir à température ambiante 10mn avant le service pour faciliter la découpe et avoir les bonnes textures).
Note :
– Vous pouvez aussi faire la recette sur 3 jours en faisant l’insert, le biscuit et le croustillant le premier jour (en les conservant au congélateur), la bavaroise et le montage le 2e jour et la déco le 3e jour.
A chaque année sa recette d’Eton mess. Alors que les dernières fois je me suis tournée vers des saveurs estivales comme les fraises et les framboises, cette fois-ci, j’ai décidé de m’éloigner un peu plus de la recette d’origine en utilisant de la poire, de la vanille et du chocolat. Une verrine parfaite pour finir un repas, que vous pouvez totalement servir pour de grandes occasions comme Noël avec ces saveurs (on peut même envisager de pocher les poires dans un sirop aux épices à pain d’épices pour une note encore plus festive). Les différents éléments sont assez faciles à préparer, il faut juste prévoir un petit temps car la meringue prend du temps à cuire et les poires à infuser. En dehors de ça, il n’y a aucune difficulté particulière. Vous pouvez même prévoir la confection du dessert sur plusieurs jours en faisant les meringues et les poires la veille (en conservant les premières dans une boite en métal hermétique à température ambiante et les secondes dans un bol filmé au frigo) pour qu’il ne vous reste plus qu’à faire la chantilly et le montage le lendemain. Ainsi, ces verrines un peu longues à préparer peuvent se transformer en dessert express à dresser minute !
Temps : 5/10mn de préparation +1h15 de cuisson pour les meringues ; 15mn de préparation (+1h d’infusion) + 15mn de cuisson pour les poires ; le temps de refroidissement de ces 2 éléments (environ 1h) ; 5mn de préparation pour la meringue ; 15mn pour le montage Conservation : Aucune (si vous le mettez au frigo, la chantilly va s’affaisser, le chocolat durcir et vous ne sentirez plus la texture de la meringue qui va fondre) Pour 4 grosses verrines (vous pouvez en faire 8 sans soucis)
Ingrédients :
Pour la meringue :
2 blancs d’œuf
100g de sucre
Pour les poires pochées à la vanille :
500mL d’eau
125g de sucre
1 cuillère à café de jus de citron
1 gousse de vanille
3 poires (4 si elles sont petites)
Pour la chantilly :
200mL de crème entière liquide
30g de mascarpone
2 sachets de sucre vanillé
1 cuillère à café d’extrait de vanille liquide
Pour le montage :
160g de chocolat noir à 50/55% (+15g facultatifs pour la déco)
Recette :
Pour la meringue :
Préchauffez le four à 120°. Montez les blancs en neige. Lorsque le fouet commence à laisser une trace dans les blancs, versez environ 1/3 du sucre sans cesser de battre. Quand la neige est bien ferme ajoutez le reste du sucre et continuez de fouetter pendant quelques minutes. La meringue doit être lisse, brillante et faire un bec d’oiseau. A l’aide d’une cuillère à soupe, faites 10 tas de meringue sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé et enfournez 1h15. Laissez refroidir sur une grille.
Pour les poires pochées à la vanille :
Dans une casserole de taille moyenne, versez l’eau, le sucre, le citron et la gousse de vanille fendue et grattée. Portez à ébullition et mélangez jusqu’à ce que le sucre soit totalement dissout. Laissez infuser 1h hors du feu (si vous n’avez pas le temps, vous pouvez zapper le temps d’infusion et passer directement au pochage mais vos poires sentiront moins la vanille).
Épluchez les poire, coupez-les en 2 et prélevez-en le cœur. Remettez le sirop sur le feu et ramenez-le à petit bouillon. Déposez les poires dans le sirop et laissez-les pocher 15mn. Retirez du feu et laissez-les refroidir dans le sirop de pochage.
Pour la chantilly :
Pendant le temps de refroidissement de la meringue et des poires, placez votre fouet et votre cul de poule au congélateur.
Une fois tous les éléments refroidis, versez votre crème et votre mascarpone dans le cul de poule et fouettez-les jusqu’à obtenir une crème fouettée ferme. Ajoutez le sucre vanillé et l’extrait de vanille liquide et fouettez encore quelques secondes pour bien les incorporer. Réservez.
Pour le montage :
Faites fondre le chocolat au bain-marie ou au micro-ondes et égouttez les poires au sirop puis procédez au montage. Dans chaque verrine, alternez morceaux de poires, chocolat noir, meringues émiettées et chantilly deux fois (ça vous fera environ 1.5 cuillère à soupe de poire, 1.5 cuillère à soupe de chocolat fondu, 1 meringue et 2 cuillères à soupe de chantilly par couche). Lissez la couche de chantilly supérieure puis décorez avec des brisures de meringue, quelques dés de poire (s’il vous en reste) et un peu de chocolat fondu. Servez immédiatement.
Et hop, encore une recette de Cyril Lignac. J’avais envie de manger un gâteau tout simple aux pommes aux délicieux accents automnaux donc je me suis dit que cette recette serait parfaite à essayer. J’ai eu un peu peur au moment de faire le gâteau car la pâte était assez épaisse et peu liquide mais au final le gâteau est hyper moelleux et les pommes dessus apportent goût et gourmandise. Un gouter parfait pour le mois de novembre.
Temps : 20mn de préparation + 30mn de cuisson Conservation : 2/3j dans une boite hermétique ou bien emballé Pour 1 gâteau (8/10 personnes)
Ingrédients :
Pour les pommes caramélisées :
4 pommes
50g de sucre de canne blond (120g dans la recette originale)
1 cuillère à café de cannelle en poudre
0.5 cuillère à café de gingembre en poudre
25g de beurre (30g dans la recette originale)
Pour le gâteau :
120g de beurre mou
120g de sucre semoule
3 œufs
2 cuillères à soupe de yaourt grec (du yaourt à la vanille pour moi)
1 gousse de vanille (ou 1 cuillère à café d’extrait de vanille liquide)
275g de farine
5g de levure chimique
Recette :
Préchauffez le four à 180°. Épluchez les pommes, épépinez-les et coupez-les en cubes. Versez-les dans un saladier avec le sucre, la cannelle et le gingembre et mélangez pour les enrober. Faites fondre le beurre dans une sauteuse, laissez-le légèrement colorer puis versez les pommes. Laissez-les colorer sans les cuire sur feu moyen pendant 5mn environ. Pendant ce temps, préparez la pâte.
Dans un cul de poule, travaillez le beurre avec le sucre jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Incorporez les œufs un à un, puis le yaourt et les graines de la gousse de vanille fendue et grattée et enfin la farine et la levure. Quand la pâte est homogène, versez-la dans un moule à manqué beurré de 21/22cm puis répartissez les dés de pommes par-dessus (juste les pommes, pasle caramel qui pourrait rester au fond de la sauteuse pour ne pas humidifier la pâte, elle aurait des difficultés à cuire). Enfournez 30/35mn ; la pointe d’un couteau doit ressortir propre.
Je suis particulièrement heureuse de vous proposer cette recette aujourd’hui. J’ai testé pas mal de recettes de riz au lait au fil du temps mais j’ai été constamment déçue. La texture était toujours bonne, assez fondante et moelleuse mais le goût n’était jamais satisfaisant. Le riz était trop plat, pas assez vanillé, pas assez sucré. Bref j’ai enchaîné déception sur déception. J’avais fini par me dire d’ailleurs que le riz au lait n’était pas fait pour moi. Enfin tout ça c’était avant de tomber sur cette recette de Cyril Lignac. Non seulement la texture est top mais le goût est parfait. Le riz est sucré sans être écœurant et surtout bien vanillé. La petite pointe de fleur de sel est aussi très agréable. Bref un véritable coup de cœur pour ce dessert qui nous fait faire un pas de plus dans l’automne.
Temps : 5mn de préparation + 25mn de cuisson Conservation : 2j au réfrigérateur filmé au contact Pour environ 650g de riz au lait
Ingrédients :
120g de riz rond
450g + 3 cuillères à soupe de lait entier
45g de sucre semoule
2 gousses de vanille
un pincée de fleur de sel
Recette :
Portez un volume d’eau à ébullition, plongez-y le riz 2mn pour crever les grains puis égouttez-le. Pendant que le riz égoutte, versez les 450g de lait entier, le sucre et les graines des gousses de vanille fendues et soigneusement grattées dans une casserole. Portez le lait à ébullition en mélangeant pour ne pas que le sucre colle au fond de la casserole. Versez alors le riz puis portez à nouveau à ébullition. Baissez immédiatement le feu pour obtenir un petit frémissement et laissez cuire le riz pendant 25mn sans cesser de mélanger. Le riz doit être fondant. Vérifiez la texture en goûtant le riz au lait et au besoin prolongez la cuisson quelques minutes mais en surveillant bien la texture du riz. Quand le riz est prêt, versez les 3 cuillères à soupe de lait froid pour stopper la cuisson et une pincée de fleur de sel. Mélangez bien, versez dans un bol et dégustez tiède ou froid selon vos préférences.
Je ne vous en propose pas souvent mais chaque fois c’est un plaisir : une nouvelle recette de confiture. Ce n’est que la 3e du blog mais je me demande si elle ne passe pas top 1 directement. En tout cas elle est bien meilleure que les confitures industrielles que j’ai pu manger ces dernières années, aussi bonnes qu’elles soient. Si vous avez un tas de pêches qui risquent de se gâter ou que vous avez juste envie de confiture de pêche maison, cette recette est pour vous 😉
Temps : 30mn de préparation, 20mn de repos et 15mn de cuisson Conservation : environ 1 an dans un placard à l’abri de l’humidité Pour 6-7 pots de confiture standard
Ingrédients :
2,5kg de pêches (soit une quinzaine de pêches pour obtenir environ 1925g une fois épluchées et dénoyautées)
1,25kg de confisuc
le jus d’un citron
2 cuillères à café d’extrait de vanille liquide
Recette :
Stérilisez vos pots : plongez-les ouverts dans l’eau bouillante avec les bouchons pendant 10mn (vous pouvez débuter la confection de la confiture pendant ce temps) et retournez-les sur un torchon propre à l’aide d’une pince en faisant attention à ne pas vous brûler puis essuyez-les.
Incisez légèrement les pêches avec un couteau et immergez-les 1mn dans une casserole d’eau à ébullition. Rincez-les à l’eau froide pour ne pas vous brûler puis pelez-les (la peau se détache désormais facilement) et dénoyautez-les. Coupez la chair des pêches en morceaux et versez-la dans une casserole avec le jus de citron et le sucre. Mélangez et laissez reposer les fruits 20mn pour qu’ils commencent de rendre leur jus.
Faites ensuite chauffer le mélange et laissez-le compoter (petit frémissement) sur feu moyen pendant 15mn environ jusqu’à ce que la confiture épaississe. Mélangez régulièrement pour que les fruits n’accrochent pas au fond de la casserole. Vous pouvez vérifier la cuisson de la confiture avec le test de l’assiette froide : placez cette dernière dans le congélateur pendant cinq minutes. Versez une goutte de confiture sur l’assiette. Si elle se fige, c’est qu’elle est bien cuite. Écumez (étape facultative) puis mixez la confiture avec l’extrait de vanille jusqu’à obtenir la consistance désirée (vous pouvez laisser des morceaux si vous aimez ça). Répartissez la confiture dans les pots stérilisés, refermez-les puis retournez-les. Laissez-les ainsi une dizaine de minutes avant de les remettre à l’endroit. Laissez prendre à température ambiante jusqu’à refroidissement complet.
ATTENTION TUERIE. Je sais que vous êtes nombreux à ne pas oser vous lancer dans la réalisation d’entremets mais si vous aimez les fruits rouges et que vous devez en essayer un, c’est celui-là. Très sincèrement je pense que je n’ai jamais mangé un entremets aux fruits rouges aussi bon. Il est juste incroyable, je n’ai pas les mots pour le décrire. Il est d’une douceur et d’un moelleux… Avec un goût puissant de vanille et de fruits rouges. La compotée apporte la mâche qu’il faut avec ses fruits entiers. Rien à voir avec ceux que j’avais déjà pu tester. Patrick Berger nous offre une recette sublissime. On ne peut que le remercier pour ce partage fabuleux. Mon seul minuscule regret est de ne pas pouvoir vous proposer une photo de la coupe, qui était elle aussi magnifique, car j’ai du transporter le gâteau.
Temps : 15mn de préparation, 4h de réfrigération et 10mn de cuisson pour le sablé ; 10mn de préparation/cuisson et 4h de congélation pour le confit ; 15mn de préparation et 15mn de cuisson pour la macaronnade ; 20mn de préparation pour la bavaroise ; 10mn pour le montage ; 10mn de préparation pour le glaçage ; 15mn pour la déco Conservation : 2/3j au frigo Pour un entremets (12 personnes)
Ingrédients :
Pour la pâte sablée :
25g de beurre mou (à température ambiante)
15g de sucre semoule
15g de poudre d’amandes
10g de trimoline (ou de miel)
75g d’œufs
30g de farine
1g de levure
une pincée de fleur de sel
Pour le confit de fruits rouges :
72g de sucre semoule
10g de pectine (ou 40g de vitpris)
20g de purée de fraises
20g de purée de framboises (vous pouvez remplacer la purée de fraises et de framboises par du coulis de fruits rouges si vous n’en trouvez pas ou les faire maison en mixant tout simplement les fruits)
125g de fraises
125g de framboises
Pour la macaronnade :
50g de blancs d’œufs (environ 2 petits blancs d’œufs)
12 + 50g de sucre semoule
25g de poudre d’amandes
25g de poudre de noisettes
10g de farine
Pour la mousse bavaroise à la vanille :
8g de gélatine (soit 4 feuilles)
150g de lait
2 gousses de vanille
140g de jaunes d’œufs (7 à 9 jaunes suivant leurs tailles)
140g de sucre semoule
450g de crème entière liquide
Pour le glaçage miroir :
10g de gélatine
75g d’eau
150g de sucre semoule
50g de glucose
100g de lait concentré non sucré
150g de chocolat blanc
un peu de colorants rose et rouge
Recette :
Pour la pâte sablée (la veille) :
Travaillez le beurre avec le sucre et la poudre d’amande jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Incorporez ensuite la trimoline puis les œufs et enfin la farine avec la levure et le sel. Versez dans un moule (beurré et fariné si besoin) de 18cm de diamètre et entreposez au réfrigérateur pendant 4h. Préchauffez le four à 160° et enfournez 10mn. Laissez refroidir 5mn dans le moule avant de démouler sur une grille.
Pour le confit de fruits rouges (la veille) :
Mélangez le sucre et la pectine (ou le vitpris) dans un petit bol. Dans une casserole, faites bouillir les purées de fraise et de framboises. Ajoutez le mélange sucre/pectine ainsi que les framboises et les fraises coupées en morceaux. Portez à nouveau à ébullition pendant 1mn environ (2/3mn si vous utilisez du vitpris) sans cesser de mélanger.*
Positionnez votre pâte sablée dans un cercle à pâtisserie (ou un moule en silicone) de 18cm de diamètre et versez le confit par-dessus. Quand le coulis a refroidi, filmez-le au contact et entreposez le moule au congélateur au moins 4h.
Pour la macaronnade (la veille):
Préchauffez le four à 170°. Commencez par monter vos blancs d’œuf à vitesse lente et, quand ils commencent à mousser, ajoutez petit à petit les 12g de sucre en augmentant progressivement la vitesse du batteur. Laissez tourner le batteur quelques minutes et arrêtez quand la meringue est lisse, brillante mais fait encore le bec d’oiseau : elle doit rester souple. Tamisez les 50g de sucre restants, la poudre d’amandes, la poudre de noisettes et la farine par-dessus et incorporez-les délicatement à l’aide d’une maryse pour ne pas casser les blancs. Versez la pâte dans un moule de 18cm de diamètre beurré (même s’il est en silicone) et enfournez 15/20mn : le biscuit doit être doré. Laissez-le refroidir 5mn avant de le démouler sur une grille de refroidissement.
Pour la mousse bavaroise à la vanille (la veille) :
Mettez votre gélatine dans un grand volume d’eau froide 15mn avant de commencer la recette.
Dans une casserole, portez le lait à ébullition avec les gousses de vanille fendues et grattées. Pendant ce temps, battez les jaunes avec le sucre jusqu’à ce qu’ils blanchissent. Versez le lait bouillant sur les jaunes petit à petit sans cesser de fouetter. Transvasez dans la casserole et laissez épaissir sur feu moyen sans cesser de remuer. Il faut que la crème anglaise nappe la cuillère. Si vous avez un thermomètre, ce stade est atteint lorsqu’elle est à 87°. Retirez la casserole du feu et ajoutez la gélatine essorée. Laissez refroidir.
Pendant que la crème anglaise refroidit, disposez votre cul de poule et les fouets de votre batteur au congélateur. Quand la crème à la vanille atteint 40°, versez la crème entière dans le cul de poule. Fouettez-la jusqu’à obtenir une crème fouettée assez souple puis incorporez-la délicatement à la crème anglaise à l’aide d’une maryse.
Pour le montage (la veille):
Posez un cercle à entremets de 20cm de diamètre sur du film alimentaire bien tendu et collez ce dernier sur les côtés pour bien étanchéifier la base. Déposez-le sur une surface plane (type planche à découper) qui pourra rentrer dans votre congélateur, film alimentaire vers le bas et chemisez l’intérieur d’une bande de rhodoid. Déposez le disque de pâte sablée/confit de fruits rouges bien au centre, confit vers le haut. Coulez ensuite moitié de la mousse par-dessus. Entreposez au congélateur 5 à 10mn pour qu’elle se solidifie légèrement puis déposez la macaronnade par-dessus. Versez enfin le reste de mousse et lissez à l’aide d’une spatule. Filmez au contact et entreposez au congélateur pour la nuit.
Pour le glaçage miroir (la veille ou le jour J):
10mn avant de commencer le glaçage, déposez les feuilles de gélatine dans un grand bol d’eau froide.
Une fois la gélatine bien hydratée, versez l’eau, le sucre et le glucose dans une casserole et chauffez jusqu’à atteindre 102° en remuant régulièrement. Pendant que le sirop de sucre cuit, ajoutez la gélatine essorée, le lait concentré non sucré, le chocolat blanc coupé en petits morceaux et les colorants dans un récipient haut. Versez le sirop de sucre par-dessus et attendez 2/3mn le temps que le chocolat fonde. Mixez à l’aide d’un mixeur plongeant jusqu’à obtenir un glaçage homogène (essayez de garder la tête du mixeur constamment immergée pour ne pas faire entrer de bulle d’air, si toutefois c’était le cas, passez tout simplement votre glaçage au chinois). Filmez au contact et entreposez au réfrigérateur jusqu’au lendemain ou attendez que votre glaçage atteigne 35° pour passer à la suite de la recette.
Pour la décoration (le jour J):
Une fois le glaçage prêt (soit réchauffé à température de 35° après un passage au frigo soit redescendu à 35° le jour même), démoulez l’entremets et déposez-le sur une grille elle-même posée sur un plat pour récupérer le surplus de glaçage. Si le glaçage ne vous apparaît pas assez fluide, n’hésitez pas à passer un petit coup de mixeur plongeant avant de le couler. Versez le glaçage en une fois sur l’entremets en partant du centre et en faisant des cercles de plus en plus larges. Lissez avec une spatule délicatement pour retirer l’excédent. Attendez quelques minutes pour que le glaçage finisse de s’écouler et enlevez les coulures qui dépassent en bas du gâteau à l’aide d’un couteau. Transférez sur votre plateau de présentation et décorez à l’envie (fruits rouges, coques de macarons, autre). Laissez décongeler au frigo pendant 5-6h avant de servir.
Notes : – * Il n’y avait pas d’indication concernant les fruits dans la recette initiale. J’ai coupé mes fraises en 4 car elles étaient grosses pour qu’elles compotent légèrement à la cuisson mais qu’il y ait quand même un peu de texture à la dégustation. – Vous pouvez aussi faire la recette sur 3 jours en faisant la pâte sablée et le confit de fruits rouges le premier jour, la macaronnade, la bavaroise et le montage le J2 et le reste le J3 (avec une pause possible entre le J2 et le J3 quand le gâteau est au congélateur).
Eh oui encore des fraises !!! Mais rassurez vous ça sera sûrement une des dernières fois pour avoir un peu de diversité en terme de fruits pour la fin du printemps et le début de l’été ;). A nous les framboises, les myrtilles, les pêches, les abricots, les melons… Le choix est tellement vaste en si peu de temps que je ne vais pas savoir où donner de la tête !!! Concernant cette recette, il s’agit comme son nom l’indique d’une réalisation de Christophe Michalak, son Kosmik fraisier. Les Kosmik (si je ne me trompe pas) sont des gâteaux que le chef a revisité sous forme de desserts et de verrines. Ici, j’ai tenté l’expérience avec la version fraisier dont j’ai trouvé la recette chez C’est ma fournée. Au début, je me suis dit que ça n’avait pas l’air si extraordinaire que ça pendant que j’étais en train de la réaliser. Au final il y avait très peu d’éléments et le dessert était assez facile à réaliser (surtout pour un dessert de chef). Il y avait juste beaucoup de temps de repos. Mais quand j’ai dégusté tous les éléments en même temps, le dessert s’est vraiment mis en place. Le moelleux de la dacquoise qui apporte de la texture, le crémeux et la générosité de la crème mascarpone et la fraîcheur des fraises en 2 façons. Au final c’est une recette vraiment complète et savoureuse ! Au final ma seule déception a concerné le visuel. Mon pochage a été plus que bancal et c’est vraiment dommage… Ma décoration et mon montage ne rendent vraiment pas honneur à cette recette.
Temps : 5mn de préparation pour le confit ; 10/15mn de préparation et 20mn de cuisson pour la dacquoise ; 15mn de préparation et 3h de refroidissement pour la crème mascarpone vanille ; 30mn pour le montage Conservation : 24h au réfrigérateur (peut-être 48 si vous filmez bien les verrines) Pour 8 kosmik fraisiers
Ingrédients :
Pour le confit de fraise :
210g de purée de fraise (si comme moi vous n’en trouvez pas, mixez des fraises fraîches avec une pointe de sucre)
30g de sucre inverti (comme Valérie, je n’en ai pas trouvé donc j’ai utilisé du sirop de glucose)
38g de sucre en poudre
3g de pectine (ou 12g de Vitpris)
Pour la dacquoise :
65g de blancs d’œufs à température ambiante (soit environ deux blancs)
65g de sucre en poudre
65g de poudre d’amandes
10g de farine
Pour la crème mascarpone vanille (je pense que vous pouvez multiplier les proportions par 1,5 pour des verrines généreuses) :
2g de gélatine
115g de crème fleurette (à défaut de la crème entière liquide)
1 belle gousse de vanille (deux si elles sont petites)
22g de jaune d’œuf (soit le jaune d’un gros œuf)
30g de sucre en poudre
120g de mascarpone
Pour le montage :
500g de fraises
Recette :
Pour le confit de fraise :
Dans une casserole, chauffez la purée de fraise et le sucre inverti (ou le glucose). Pendant ce temps, dans un petit bol, mélangez le sucre en poudre et la pectine. Quand la purée est bien chaude, ajoutez le mélangez sucre/pectine en pluie en mélangeant bien pour qu’il n’y ait pas de grumeaux. Portez à ébullition pendant 1mn (3mn si vous utilisez du Vitpris) en mélangeant pour que le confit n’accroche pas au fond de la casserole. Laissez refroidir à température ambiante. Quand le confit est tiède, versez-le dans une poche. Vissez bien cette dernière en faisant quelques tours comme si vous alliez pocher pour bien maintenir le confit à l’intérieur et entreposez au réfrigérateur le temps de faire la suite.
Pour la dacquoise :
Préchauffez le four à 175°. Commencez par monter vos blancs d’œuf à vitesse lente et, quand ils commencent à mousser, ajoutez petit à petit le sucre en augmentant progressivement la vitesse du batteur. Laissez tourner le batteur quelques minutes et arrêtez quand la meringue est lisse, brillante mais fait encore le bec d’oiseau : elle doit rester souple. Tamisez la poudre d’amandes et la farine par dessus et incorporez-les délicatement à l’aide d’une maryse pour ne pas casser les blancs. Versez la pâte dans une poche sans douille et pochez des disques de 5cm de diamètre sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé (comme Valérie, j’ai utilisé ici des moules à muffins antiadhésif qui avaient pile la bonne taille que j’ai légèrement beurrés pour ne pas qu’ils collent ; par contre j’ai versé la pâte dans 8 cavités et non 12 comme elle pour avoir des biscuits plus épais donc plus de texture). Enfournez 20mn : les dacquoises doivent être dorées. Laissez-les refroidir 5mn avant de les démouler sur une grille de refroidissement.
Pour la crème mascarpone vanille :
10mn avant de commencer la crème, déposez la gélatine dans un bol d’eau froide pour la réhydrater.
Dans une casserole, portez la crème et la gousse de vanille fendue et grattée à ébullition en mélangeant régulièrement. Pendant ce temps, fouettez le jaune d’œuf avec le sucre. Versez environ un tiers de la crème chaude sur le mélange jaune/sucre petit à petit sans cesser de fouetter pour ne pas que le jaune cuise. Transvasez ensuite dans la casserole avec le reste de crème et laissez épaissir sur feu moyen sans cesser de remuer. Il faut que la crème nappe la cuillère. Si vous avez un thermomètre, ce stade est atteint lorsqu’elle est à 83°. Incorporez la gélatine essorée puis, quand elle est totalement dissoute, stoppez immédiatement la cuisson en transvasant votre crème dans un autre saladier. Laissez ensuite refroidir à température ambiante puis filmez et entreposez au réfrigérateur jusqu’à ce que la crème soit aussi froide que le mascarpone donc à température de frigo (comptez bien 2/3h). Pendant ce temps, disposez votre cul de poule avec les fouets de votre batteur au congélateur.
Quand la crème est à bonne température, versez-la dans le cul de poule qui était au congélateur et battez-la quelques secondes pour l’homogénéiser. Ajoutez ensuite le mascarpone et augmentez progressivement la vitesse du batteur jusqu’à obtenir une belle crème qui se tient. Versez-la immédiatement dans une poche munie d’une douille à petits fours (celle avec plein de dents) ou une douille cannelée (ou même une autre suivant la décoration que vous souhaitez réaliser).
Pour le montage :
Lavez, séchez et coupez vos fraises en 2 (ou plus suivant leurs tailles).
Déposez un biscuit dacquoise au fond de chaque verrine. Recouvrez avec le confit de fraises (35g par verrine) puis ajoutez joliment les fraises dessus (environ 60g par verrine). Pochez une jolie rosace de crème mascarpone vanille par-dessus (environ 35g par verrine si vous respectez les proportions initiales, plus si vous augmentez la quantité de crème comme moi) puis décorez à votre convenance (j’en ai profité pour ajouter encore plus de fraises fraîches car j’adore ça). Servez frais !
Note : – Je vous donne les quantités de chaque ingrédient pour chaque verrine au niveau du montage non pas pour vous stresser et que vous vous disiez « olala j’ai mis 5g de trop c’est foutu » mais pour que vous puissiez avoir une idée de la quantité qui vous permettra d’avoir une répartition à peu près égale entre chaque verrine pour en avoir bien 8 à la fin. Personnellement je suis très mauvaise pour estimer ce genre de choses. Je me fais donc souvent une verrine témoin où je pèse tout et elle me sert ensuite de repère visuel pour les autres !
J’ai toujours eu envie d’essayer de faire une pavlova. C’est un dessert tout en légèreté et en douceur avec la meringue et la chantilly mais qui a aussi énormément de fraicheur avec les fruits. C’est une façon parfaite de finir un repas l’été quand on a des invités car c’est aussi un dessert très joli. J’ai démarré cette recette de Jérémie Runel trouvée chez Mercotte bille en tête sans vraiment faire attention (ce qu’il ne faut en principe jamais faire en cuisine). Je ne me suis rendue compte que je faisais une ganache montée qu’au moment de la mettre au réfrigérateur. Oui oui oui… Ce n’est donc pas LA recette de pavlova traditionnelle que je voulais essayer au début. Elle n’en est pas moins très bonne car la ganache montée apporte autant de légèreté qu’une chantilly. Elle est néanmoins plus sucrée, chose que je crains beaucoup aujourd’hui à force de dessucrer mes gâteaux. Cela ne nous a tout de même pas empêchés de manger les deux extrêmement rapidement. Au final ma plus grosse déception est le visuel. Non seulement je n’ai pas réussi à avoir un rendu aussi beau que celui que je visualisais mais j’ai aussi écrasé ma meringue lorsque je l’ai déplacée pour la photo…
Temps : 10mn de préparation, 15mn d’infusion et une nuit au réfrigérateur pour la ganache montée ; 15mn de préparation et 3h de cuisson ; 20/30mn pour la finition Conservation : 24h maximum au réfrigérateur Pour 2 petites pavlovas (environ 6/8 personnes)
Ingrédients :
Pour la ganache montée :
125 + 190g de crème fleurette (ou de crème liquide entière à défaut)
15g de miel
2 gousses de vanille
130g de chocolat blanc pâtissier
Pour la meringue :
60g de sucre glace
60g de cassonade
75g de blancs d’œuf (soit le blanc de deux gros œufs environ)
20g de poudre d’amandes
un peu de vanille en poudre
Pour la finition :
500g de fraises
un peu de sucre glace
Recette :
Pour la ganache montée (la veille) :
Dans une casserole, portez à ébullition 125g de crème fleurette avec le miel et les gousses de vanille fendues et grattées. Laissez infuser hors du feu à couvert pendant au moins 15mn. Chauffez de nouveau la crème et en parallèle faites fondre le chocolat blanc au bain-marie ou au micro-ondes. Quand la crème frémit, versez-la en 3 fois sur le chocolat blanc fondu en mélangeant bien entre chaque. Une fois la ganache homogène, ajoutez les 190g de crème restants et mélangez. Filmez au contact et entreposez au réfrigérateur une nuit.
Pour la meringue (la veille) :
Préchauffez le four à 75°. Mélangez le sucre glace tamisé et la cassonade dans un bol. Débutez en montant vos blancs d’œuf à vitesse lente et, quand ils commencent à mousser, ajoutez petit à petit les sucres en augmentant progressivement la vitesse. Laissez tourner le batteur 3/4mn à grande vitesse jusqu’à avoir une meringue ferme et brillante. Incorporez ensuite délicatement la poudre d’amandes et la vanille en poudre à l’aide d’une maryse.
Versez la meringue dans une poche munie d’une douille, lisse ou cannelée selon votre choix, et dressez 2 disques de 16/18cm sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé (la recette préconise des disques de 14/16cm mais comme vous pouvez le voir sur mes photos ci-dessous, mon centre était beaucoup trop haut par rapport aux côtés, j’ai donc eu du mal ensuite à pocher correctement ma ganache. Je pense donc que le résultat serait plus esthétique avec un disque de 18cm).Si vous voulez faire un pochage comme le mien, munissez vous d’une douille lisse et pochez des ronds en suivant le cercle extérieur de votre pavlova. A l’aide d’une cuillère, étalez-les un peu vers l’intérieur puis pochez le reste de la meringue au centre.
Enfournez pendant 3 heures.
Conservez-les dans une boite hermétique jusqu’au lendemain.
Pour la finition (le jour J) :
15mn avant de commencer votre dressage, déposez votre cul de poule avec les fouets de votre batteur au congélateur. Une fois bien frais, sortez-les et versez la ganache à l’intérieur. Fouettez-la jusqu’à ce qu’elle ait la consistance d’une chantilly. Versez-la dans une poche à douilles, munie d’une douille lisse ou cannelée suivant le rendu final que vous recherchez, et pochez-la sur les pavlovas. Entreposez au réfrigérateur le temps de préparer les fraises afin qu’elle puisse raffermir un peu.
Lavez et séchez les fraises puis coupez les en deux. Poudrez-les légèrement de sucre glace pour les faire briller et déposez-les joliment sur les pavlovas. Entreposez au réfrigérateur jusqu’à dégustation.