Riz au lait au chocolat (option orange)

Comme je vous l’ai dit il y a quelques mois, je suis fan de la recette de riz au lait à la vanille de Cyril Lignac. Mon problème, c’est que je suis une accro du chocolat… J’ai donc voulu adapter sa recette en ajoutant du chocolat mais aussi en essayant de m’épargner la corvée d’avoir à surveiller et mélanger non stop le riz pendant la cuisson. Pour le goût, j’ai donc légèrement diminué le sucre, ajouté du cacao pour parfumer le riz pendant la cuisson puis ajouté un mélange de chocolat noir et de chocolat au lait en fin de cuisson pour apporter goût et onctuosité au riz sans que ce soit ni trop amer ni trop sucré. Pour la cuisson, je me suis inspirée de recherches sur internet. Si on ne cuit pas le riz au lait à frémissement, il faut forcément prolonger la cuisson. Sauf qu’en prolongeant le temps de cuisson, on peut perdre trop de liquide, ce qui peut entraîner un riz au lait sec. J’ai donc fait une première phase de cuisson à couvert pour conserver l’humidité suivi d’une cuisson normale. En procédant ainsi, il suffit de remuer le riz de temps en temps et non pas constamment et le résultat reste un riz au lait extrêmement fondant ! C’est tout ce que je désirais. Ce riz au lait au chocolat est donc une petite tuerie ! On peut bien évidemment imaginer une association de chocolats différente ou un peu de vanille ou de cannelle pour les amoureux de ces saveurs !

Temps : 5mn de préparation + 45mn à 1h de cuisson
Conservation : 2j au réfrigérateur filmé au contact
Pour environ 1300g de riz au lait

Ingrédients :

  • 200g de riz rond
  • 1L de lait entier
  • 50g de sucre
  • 15g de cacao en poudre non sucré
  • 75g de chocolat noir
  • 75g chocolat au lait
  • le zeste d’une orange (facultatif)
  • une pincée de fleur de sel

Recette :

  • Portez un volume d’eau à ébullition, plongez-y le riz 2mn pour crever les grains puis égouttez-le. Pendant que le riz égoutte, versez le lait entier, le sucre et le cacao dans une casserole. Portez le lait à ébullition en mélangeant pour ne pas que le sucre colle au fond de la casserole. Versez alors le riz puis baissez immédiatement le feu sur feu doux en couvrant la casserole. Laissez cuire ainsi pendant 15mn en mélangeant de temps en temps. Enlevez ensuite le couvercle et prolongez la cuisson de 30 à 45mn toujours sur feu doux (le lait doit fumer mais jamais frémir) en mélangeant régulièrement jusqu’à ce que le riz soit fondant. Ajoutez alors les chocolats, le zeste d’orange et la fleur de sel et mélangez jusqu’à ce que les chocolats soient parfaitement fondus et le riz au lait homogène. Versez dans un bol et dégustez tiède ou froid selon vos préférences.

Namandier chocolat fève tonka

Le namandier est un gâteau à l’amande (comme son nom l’indique) très semblable au gâteau nantais. Sa particularité qui risque d’en intéresser plus d’un est qu’il a l’avantage d’être totalement sans gluten. En effet, on utilisera ici uniquement de la poudre d’amandes. J’ai trouvé la recette chez Philo et je n’ai fait que diminuer la quantité de sucre. La fève tonka apporte une touche d’originalité au niveau du goût mais vous pouvez totalement l’enlever si vous n’aimez pas ça et la remplacer par 1 cuillère à café d’extrait de vanille liquide à incorporer avant les poudres par exemple.

Temps : 10/15mn de préparation + 30mn de cuisson
Conservation : 2/3j dans du papier alu à température ambiante
Pour 1 gâteau (6/8 personnes)

Ingrédients :

  • 75g de chocolat noir (à minimum 66%)
  • 75g de beurre
  • 3 œufs
  • 125g de cassonade
  • 150g de poudre d’amande
  • 1 cuillère à soupe de cacao en poudre non sucré
  • 1 fève tonka râpée (facultatif)
  • 1 pincée de sel (que vous pouvez remplacer par de la fleur de sel si vous aimez ça)

Recette :

  • Préchauffez votre four à 180°. Faites fondre le chocolat et le beurre ensemble au bain-marie ou au micro-ondes et réservez. Versez les œufs et la cassonade dans un saladier et fouettez la préparation jusqu’à ce que le mélange blanchisse et double de volume. Incorporez ensuite la poudre d’amandes, le cacao, la fève tonka râpée et le sel. Mélangez jusqu’à ce que la préparation soit homogène en essayant de ne pas trop faire redescendre la pâte. Incorporez enfin le le chocolat et le beurre fondus. Quand la préparation est homogène, versez-la dans un moule rond de 18cm (beurre et fariné si nécessaire). Enfournez pendant 30mn environ : la pointe d’un couteau doit ressortir légèrement humide.

Muesli coco chocolat

Il est temps pour une nouvelle recette de granola ! Je commençais d’en avoir un peu marre de manger des bananes tous les matins donc j’ai voulu les accompagner de céréales. J’ai repris ma recette habituelle en la parfumant avec de la noix de coco pour changer. On retrouve la coco sous plusieurs formes : râpée, en huile, en crème et en arôme. Vous pouvez même ajouter des copeaux de noix de coco si vous aimez ça (perso je ne suis pas super fan de la texture).

Temps : 10mn de préparation + 25mn de cuisson
Conservation : 3 semaines dans une boite hermétique
Pour environ 750g de céréales

Ingrédients :

  • 250g de flocons d’avoine
  • 150g de noix de coco râpée
  • 50g de cacao en poudre non sucré
  • 0.25 cuillère à café de sel
  • 150g de sirop d’érable
  • 35g d’huile de coco fondue
  • 50g de crème de coco
  • 1 cuillère à café d’arôme de noix de coco (facultatif mais permet de renforcer le gout de la coco)
  • 100g de chunks de chocolat (noir ou au lait selon votre préférence)

Recette :

  • Préchauffez le four à 165°. Dans un grand saladier, mélangez les flocons d’avoine, la noix de coco râpée, le cacao et le sel. Ajoutez ensuite le sirop d’érable, l’huile de coco fondue, la crème de coco et l’arôme de coco. Mélangez bien jusqu’à ce que les céréales semblent s’amalgamer. Répartissez le granola sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et enfournez pour 25/30mn en remuant les céréales à mi-cuisson (cela évite qu’ils soient dorés d’un côté et mous de l’autre). Laissez totalement refroidir avant d’ajouter les chunks de chocolat et de transférer dans une boite hermétique.

Barres croustillantes caramel, praliné, chocolat

Voilà le genre de recette que je ne vous propose quasiment jamais sur le blog. De simples petites barres ultra gourmandes, un peu comme ces barres chocolatées industrielles qu’on affectionne tant. Pour me lancer dans l’aventure, j’ai utilisé la recette de Il était un gâteau. Je me suis dit que rien ne pouvait mal se passer avec une barre composée d’un croustillant praliné, d’un caramel beurre salé et de chocolat au lait ! Le résultat est vraiment bon. C’est un petit plaisir parfait pour déguster avec un bon thé quand on a besoin de réconfort. Le fait d’utiliser du chocolat noir avec le praliné permet d’avoir un résultat qui n’est pas trop sucré (ce qui me faisait très peur au début). Il faut juste être bien attentif et ne pas faire un enrobage trop épais pour conserver l’équilibre. La prochaine je pense que j’essayerai peut être de faire une version plus proche des Twix parce qu’avec un petit sablé en plus je pense que ce serait juste parfait ! Et surtout ne faites pas comme moi. Comme vous pouvez le voir, le visuel est un peu étrange. Eh bien j’ai tout simplement eu la flemme de tempérer mon chocolat. Et comme j’ai attendu 2 semaines avant de faire les photos, les coques étaient quasiment toutes blanches. On dirait presque qu’elles sont périmées :(. La photo est tellement moche que j’ai hésité à vous proposer la recette mais comme le résultat était délicieux j’ai opté pour la photo moche…

Temps : 45mn de préparation
Conservation : plusieurs semaines dans une boite hermétique à température ambiante
Pour 15 barres

Ingrédients :

Pour le croustillant praliné/chocolat noir :

  • 125g de chocolat noir (a minima à 60% de cacao)
  • 100g de praliné
  • 65g de crêpes dentelles

Pour le caramel au beurre salé :

  • 235g de sucre
  • 150g de crème entière liquide
  • 70g de beurre demi-sel
  • 1 pincée de fleur de sel

Pour l’enrobage :

  • 250g de chocolat au lait pâtissier
  • 2.5g de beurre de cacao

Recette :

Pour le croustillant praliné/chocolat noir :

  • Faites fondre le chocolat noir au micro-ondes ou au bain-marie. Incorporez-y le praliné puis les crêpes dentelles émiettées. Etalez dans un cadre ou un moule carré de 20cm de côté, chemisé de papier sulfurisé si nécessaire, et entreposez au réfrigérateur le temps de préparer le caramel.

Pour le caramel au beurre salé :

  • Sur feu moyen, versez le sucre en trois fois dans une poêle en essayant de bien le répartir et de ne pas faire de tas pour avoir une fonte homogène. N’ajoutez la partie suivante qu’une fois la précédente totalement fondue. Prolongez la cuisson jusqu’à obtenir un caramel légèrement ambré mais pas trop foncé pour qu’il ne devienne pas amer. Ajoutez la crème bouillante en mélangeant vivement pour éviter les amas de caramel figé. Redonnez un bouillon pour faire fondre les éventuels morceaux de caramel (en principe en chauffant la crème cela ne devrait pas arriver mais si c’est le cas, vous pouvez laisser cuire à petit bouillon jusqu’à ce qu’ils fondent totalement, évitez juste de cuire le caramel à trop haute température pour ne pas le brûler). Ajoutez ensuite le beurre coupé en petits morceaux et la fleur de sel. Laissez refroidir à température ambiante jusqu’à ce que le caramel soit tiède puis versez sur le croustillant. Lissez la surface et entreposez au réfrigérateur jusqu’à ce que le caramel fige. Coupez alors le tout en barres (tous les 7cm dans la longueur puis tous les 4cm dans la largeur pour moi mais vous pouvez les faire plus petites comme des bouchées) et entreposez au congélateur au moins 1h pour faciliter l’enrobage.

Pour l’enrobage :

  • Commencez par tempérer votre chocolat au lait. Faites fondre le chocolat dans un saladier au bain-marie jusqu’à ce qu’il atteigne 45/50°. Laissez le refroidir jusqu’à 27/28°. Ajoutez le beurre de cacao. Mélangez puis utilisez-le lorsqu’il atteint à nouveau 27/29° (laissez le saladier posé sur l’eau chaude, feu éteint, pour conserver la bonne température le plus longtemps possible). Plongez alors vos barres au fur et à mesure dans le chocolat en enlevant l’excédent pour ne pas avoir une couche trop épaisse. Déposez-les sur une feuille de papier aluminium au fur et à mesure. Laissez durcir à température ambiante avant d’entreposer dans une boite en métal hermétique.

Cake marbré noisettine chocolat de Philippe Conticini

Après le marbré de François Perret, je me suis dit qu’il y avait quand même un monde entre les recettes des chefs et les recettes « normales » même pour des choses aussi simples que des cakes. J’ai donc voulu essayer cette fois-ci un cake marbré de Philippe Conticini. Ici c’est la noisette et le chocolat qui sont mis à l’honneur. Le résultat est tout en moelleux avec un centre plus dense assez agréable. La véritable surprise réside dans le fond du cake. En effet, le chef tapisse son moule avec une couche de sucre perlé qui donne un croustillant au bas du cake. Je pensais que ça ajouterait un sucre superficiel mais en fait c’est vraiment délicieux ! Au niveau du pochage de la pâte cacaotée, je vous conseille de ne pas faire des boudins tous moches comme moi. Je pensais qu’à la cuisson la forme serait plus fluide mais elle est restée exactement comme je l’ai pochée. C’est pour cela que je vous conseille de faire une sorte de spirale !

Temps : 15mn de préparation + 1h de cuisson
Conservation : 4/5j dans du papier alu à température ambiante
Pour un cake marbré

Ingrédients :

  • 170g de beurre
  • 180g de poudre de noisettes torréfiée*
  • 80 + 60g de cassonade (120 + 60g dans la recette originale)
  • 60g de sucre glace
  • 4 pincées de fleur de sel
  • 2 œufs
  • 1 jaune d’œuf
  • 90g de farine T45
  • 2 cuillères à café de levure chimique
  • 4 blancs d’œufs
  • 30 de cacao en poudre non sucré
  • 140g de chocolat noir (j’ai eu la flemme et j’ai mis des chunks mais je pense que le goût sera meilleur avec du vrai chocolat car au final la pâte au cacao n’est pas si proéminente que ça en goût)
  • 20g de sucre perlé (40g dans la recette originale mais je ne voulais pas que le cake soit trop sucré donc je me suis arrêtée d’en mettre une fois tout le fond du moule à cake recouvert)

Recette :

  • Faites fondre le beurre dans une casserole sur feu vif et laissez le chauffer jusqu’à obtenir un beurre noisette (il va mousser puis « chanter » puis roussir et dégager une odeur de noisette). Réservez hors du feu.
  • Préchauffez le four à 170°. Dans un saladier, mélangez la poudre de noisettes, 80g de cassonade, le sucre glace et la fleur de sel. Incorporez les œufs et le jaune et mélangez jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Incorporez ensuite le beurre noisette légèrement refroidi et fouettez la préparation jusqu’à ce qu’il soit parfaitement incorporé. Ajoutez la farine et la levure ensemble et mélangez bien. Montez ensuite les blancs d’œuf en neige avec les 60g de cassonade restants en ajoutant le sucre dès le départ pour que les blancs soient bien mousseux. Incorporez les blancs délicatement à la préparation précédente puis versez ¼ de la préparation (soit environ 200g) dans un autre saladier. Incorporez le cacao en poudre à cette partie de la préparation et le chocolat noir coupé grossièrement en morceaux à l’autre. Versez le sucre perlé dans le fond d’un moule à cake (préalablement beurré et fariné si nécessaire) puis la pâte avec les morceaux de chocolat doucement par-dessus pour que le sucre perlé reste bien au fond. Versez la pâte cacaotée dans une poche à douilles et pochez-la joliment en spirale bien au milieu du cake comme pour faire un insert. Enfournez pendant 1h environ : la pointe d’un couteau doit ressortir sèche (la recette de base préconise 40/45mn mais mon cake était excessivement sous-cuit à ce stade, il m’a au final fallu 1h de cuisson ce qui correspond plus à un temps de cuisson normal pour un cake). Laissez refroidir 5mn dans le moule avant de démouler sur une grille de refroidissement.

Note :
– Pour torréfier votre poudre de noisettes, étalez-la sur une plaque de cuisson et enfournez-la 10mn à 180°. Ce n’était pas indiqué dans la recette mais je trouve ça important puisque la noisette est à l’honneur ici. Surtout que les chefs torréfient toujours leurs fruits à coque donc à mon avis ce n’était juste pas précisé mais c’est implicite.

Zeppole à l’orange, sauce au chocolat

Enfiiiin ma recette sucrée pour Mardi gras est là ! Certes, j’ai une semaine de retard, mais bon, mieux vaut tard que jamais ! Comme il y a déjà des recettes de beignets et de gaufres sur le blog, en principe vous étiez quand même bien armés pour affronter cette journée ! Cette année, j’ai testé une recette italienne trouvée chez Sandra : les zeppole. Il s’agit en gros de pets-de-nonne (donc de boules de pâte à choux frites) enrobés de sucre ou fourrées de crème pâtissière. Dans la recette de Sandra, ils sont parfumés à l’orange et servis avec une sauce au chocolat qui les rend encore plus addictifs ! Niveau recette, je n’ai quasiment rien changé si ce n’est diminuer le sucre (j’ai estimé qu’il n’était pas nécessaire d’en mettre autant dans la pâte au vu de l’enrobage) et réduire la quantité de sauce qui était énorme. Ces beignets se dévorent vraiment tous seuls, surtout avec la sauce au chocolat corsée qui tranche avec le côté sucré. C’est très difficile de s’arrêter ! Petit conseil au niveau de la cuisson, essayez vraiment de ne pas faire vos zeppole trop gros. Les former avec des petites cuillères ne vous donnera peut-être pas des beignets parfaitement ronds et c’est assez frustrant quand on veut un joli résultat mais si vous les faites plus gros, la pâte à choux risque de ne pas bien cuire à l’intérieur. Vous aurez donc soit un intérieur cuit et un extérieur brûlé soit un intérieur encore un peu cru et un extérieur doré pile comme il faut.

Temps : 15mn de préparation + 30mn de cuisson
Conservation : 24/48h maximum mais je vous conseille une dégustation dans la journée (friture + pâte à choux)
Pour une trentaine de beignets

Ingrédients :

Pour les beignets :

  • 125g d’eau
  • 115g de beurre
  • 25g de sucre (50g dans la recette originale)
  • 0.25 cuillère à café de sel
  • 135g de farine T55
  • 200g d’œuf (soit 4 œufs moyens)
  • Le zeste d’une orange finement râpée
  • de l’huile de friture

Pour l’enrobage :

  • 75g de sucre
  • le zeste d’une demie orange finement râpée

Pour la sauce au chocolat (facultatif) :

  • 60g de crème entière liquide
  • 75g de chocolat noir (à 66% pour moi)
  • 1 cuillère à soupe de grand marnier (facultatif)

Recette :

Pour les beignets :

  • Dans une casserole, faîtes chauffer l’eau, le beurre coupé en morceaux, le sucre et le sel ensemble. Une fois le beurre totalement fondu, portez le mélange à ébullition. Hors du feu, ajoutez la farine en une fois et mélangez jusqu’à obtenir un pâton homogène. Desséchez alors la pâte : remettez-la sur le feu et travaillez-la avec une cuillère en bois jusqu’à ce qu’elle se décroche des bords de la casserole et qu’une fine pellicule se forme au fond de celle-ci (sur de petites quantités, cette étape peut se faire en seulement quelques secondes, c’est normal car il y a alors très peu d’humidité). Transvasez la pâte dans un saladier et incorporez les œufs un par un ainsi que le zeste d’orange. La pâte doit être brillante et faire le ruban.
  • Préparez votre bain de friture en chauffant l’huile à 170° (entre 165 et 180°). Pendant ce temps, préparez une assiette avec des feuilles de sopalin pour égoutter les beignets et une assiette creuse avec le sucre et le zeste d’orange  mixés ensemble. Quand le bain d’huile est prêt, prélevez l’équivalent d’une cuillère à café bombée de pâte et déposez délicatement la boule de pâte dans l’huile. Cuisez les zeppole pendant 3/4mn environ, 4 par 4 (pas plus pour que la température de l’huile ne redescende pas trop et que les beignets ne se touchent pas car ils vont gonfler à la cuisson) en les retournant avec un écumoire à mi-cuisson : les deux côtés doivent être bien dorés. Une fois cuits, sortez-les délicatement du bain d’huile à l’aide de l’écumoire, déposez-les sur le papier absorbant puis roulez-les immédiatement dans le sucre. Réitérez l’opération jusqu’à épuisement de la pâte.

Pour la sauce au chocolat (facultatif) :

  • Portez la crème à ébullition et versez-la en trois fois sur le chocolat coupé en morceaux en mélangeant bien entre chaque ajout. Si des morceaux de chocolat subsistent, passez la ganache au micro-ondes quelques secondes. Ajoutez le grand marnier et mélangez une dernière fois. Dégustez immédiatement.

Nutell(in)a maison

Attention recette qui tue !!! Comme tous les ans, j’ai décidé de tester une nouvelle recette de pâte à tartiner. Celle de Michalak a beau être exceptionnelle, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Une perle peut se cacher au milieu de toutes les recettes un peu banales. Eh bien c’est le cas de celle-ci ! Lorsque je l’ai goûtée, j’ai trouvé que le résultat ressemblait énormément au Nutella. Mais genre vraiment vraiment beaucoup. Pour en avoir le cœur net, j’ai décidé de faire goûter à mon panel de testeurs attitrés (mon copain quoi puisque c’était le seul que j’avais sous la main hier) et il n’était pas vraiment d’accord. Il a trouvé le résultat excellent mais pas non plus copie conforme du Nutella. J’ai donc regoûté cet après-midi (tous ces sacrifices à faire quand on tient un blog de cuisine… c’est tellement difficile) et j’avoue qu’entre hier et aujourd’hui je trouve que le goût a un peu changé. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai mangé une madeleine avant ou si c’est le fait que la pâte à tartiner a refroidi (parce qu’à la sortie du mixeur elle était encore chaude donc avec un goût de noisettes grillées vraiment présent) mais je trouve qu’elle ressemble un peu moins au Nutella que ce que je croyais. Par contre mon panel et moi sommes restés en accord sur au moins une chose même aujourd’hui : dans la dizaine de recettes que j’ai pu essayer, c’est celle qui se rapproche le plus du goût du Nutella. C’est pour ça que j’ai décidé d’appeler cette recette Nutellina, comme un petit Nutella. On n’y est pas encore tout à fait, mais un peu quand même, vous voyez l’idée ;). Niveau texture en revanche, on peut voir que je ne suis pas spécialement proche même si la version maison se tartine hyper facilement. La raison est simple : je n’ai mis que 2 cuillères à soupe d’huile. Je ne voulais pas perdre en goût pour gagner en texture mais vous pouvez faire ce choix là, bien évidemment. Autres points positifs de cette pâte à tartiner : elle est vraiment hyper facile et aussi super rapide à préparer. Ici, pas besoin de faire un caramel pour ceux qui auraient peur des pâtes à tartiner à base de praliné maison. Tout se passe dans le mixeur !

Temps : 10mn de préparation + 15mn de cuisson
Conservation : environ 1 mois dans un pot hermétique fermé à température ambiante
Pour environ 400g de pâte à tartiner

Ingrédients :

  • 225g de noisettes
  • 115g de sucre glace
  • 40g de cacao en poudre non sucré
  • 2 cuillères à soupe d’huile de noisette (à défaut de l’huile neutre type pépin de raison, colza, tournesol mais le goût de la noisette sera moins prononcé)
  • 1 cuillère à café d’extrait de vanille liquide
  • 0.25 cuillère à café de sel

Recette :

  • Préchauffez le four à 180°. Étalez les noisettes sur une plaque de cuisson et enfournez-les 15mn pour les torréfier. Sortez-les du four, versez-les sur un torchon propre et frottez-les vigoureusement pour enlever la peau (attention à ne pas vous brûler). Versez les noisettes torréfiées dans un mixeur et mixez jusqu’à obtenir une pâte de noisette bien lisse. Ajoutez alors le sucre glace et le cacao et mixez jusqu’à ce que la pâte soit homogène. Versez enfin l’huile, l’extrait de vanille et le sel et mixez à nouveau jusqu’à ce que la pâte soit parfaitement homogène. N’hésitez pas à racler régulièrement les parois du mixeur à chaque étape pour que tout soit parfaitement mixé. Ajoutez un peu d’huile supplémentaire à votre convenance pour obtenir la texture désirée. Versez dans un pot et conservez à température ambiante.

Galettes des rois à la frangipane au chocolat (option orange et oranges confites)

Il est venu le temps ! Non pas des rires et des chants mais bien évidemment de la galette. Pendant un mois vous allez manger des galettes et des brioches à ne plus savoir qu’en faire au point d’en être écœurés jusqu’à l’année prochaine ! Mais pour l’instant nous n’en sommes qu’au début du mois de janvier, aux prémices, au moment où vous rêvez que vos collègues aient prévu d’en emmener une au boulot (grosse pensée pour vous si vous n’aimez pas l’amande, vous allez souffrir). Il est donc temps de retourner derrière les fourneaux et de tenter une nouvelle recette ! Pour ma première comme j’étais un peu ric-rac pour vous la présenter avant ce week-end, j’ai fait simple. Déjà, j’ai utilisé deux pâtes feuilletées qui restaient au frigo du nouvel an au lieu d’une pâte feuilletée maison (qui arrivera plus tard) pour ne pas gâcher : le visuel est donc clairement moins net et la pâte feuilletée moins croustillante, moins beurrée et moins développée mais ça fait le travail quand même. Et niveau goût : une simple frangipane au chocolat. Bon évidemment vous me connaissez, je n’ai pas pu m’empêcher de mettre un peu d’orange mais elle trainait au frigo et je ne voulais pas gâcher. Je me suis sacrifiée quoi… Si vous n’aimez pas l’association, pas de soucis : exit le zeste d’orange, le grand marnier et les oranges confites et vous retrouvez une frangipane chocolat toute simple et basique. Et si vous voulez vraiment mettre le paquet niveau chocolat, rien ne vous empêche d’ajouter des pépites !

Temps : 30mn de préparation + 1h00 de réfrigération + 40mn de cuisson
Conservation : plusieurs jours dans du papier aluminium
Pour une galette (30x22cm environ)

Ingrédients :

Pour la crème pâtissière :

  • 90g de lait entier
  • 20g de jaune d’œuf (environ 1 jaune)
  • 20g de sucre
  • 7,5g de Maïzena
  • 66g de chocolat noir
  • 9g de beurre mou

Pour la crème d’amande :

  • 100g de beurre mou
  • 100g de sucre glace
  • 100g de poudre d’amande
  • 1 cuillère à café de Maïzena
  • 1 pincée de sel
  • 2 œufs
  • le zeste d’une orange (facultatif)
  • 1 cuillère à café de Grand Marnier (facultatif)
  • 50g d’écorces d’orange confites (facultatif)

Pour la galette :

  • 2 rouleaux de pâte feuilletée (ou 500/600g de pâte feuilletée maison)
  • 1 fève
  • 1 jaune d’œuf + 1 cuillère à soupe de lait

Recette :

Pour la crème pâtissière :

  • Versez le lait dans une casserole et portez-le à ébullition. Pendant ce temps, fouettez le jaune avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Incorporez alors la maïzena. Versez ensuite le lait bouillant petit à petit et fouettez jusqu’à ce que ce que le liquide soit homogène. Reversez ce mélange dans la casserole et faites-le chauffer jusqu’à ébullition (le mélange épaissit). Retirez du feu, ajoutez le chocolat et mélangez jusqu’à ce qu’il soit parfaitement fondu et incorporé. Laissez refroidir un peu (jusqu’à atteindre environ 50°) puis incorporez le beurre mou coupé en morceaux. Réservez.

Pour la crème d’amande :

  • Mélangez le beurre mou, le sucre glace, la poudre d’amandes, la fécule et le sel ensemble. Ajoutez ensuite les œuf ainsi que le zeste d’orange et le grand marnier si vous décidez d’en mettre et mélangez jusqu’à incorporation, pas plus. Ne travaillez pas trop le mélange : il ne doit pas devenir mousseux. Incorporez ensuite les écorces d’oranges confites coupées en dés et réservez.

Pour la galette :

  • Incorporez la crème pâtissière à la crème d’amande pour obtenir votre frangipane.
  • Séparez votre pâte feuilletée en deux et étalez sur un plan de travail fariné le premier pâton en un rectangle de 30x23cm (ou un disque de 28cm de diamètre) et le second en un rectangle de 32x25cm (ou un disque de 30cm de diamètre). Déposez votre première pâte sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé. Tracez légèrement un rectangle de 28x21cm de diamètre dessus (ou un cercle de 26cm). Déposez-y la frangipane de façon régulière (je vous conseille d’utiliser une poche à douilles ou un cadre/cercle). La bordure de 2cm doit rester parfaitement nette. Placez la fève vers le bord. Mouillez la bordure à l’aide d’un pinceau humidifié avec de l’eau. Déposez la seconde pâte sur la première en essayant de chasser l’air vers l’extérieur et soudez les deux ensemble en appuyant avec vos doigts sur les bords. Enlevez l’excédent de pâte tout autour de la galette (vous pouvez enlever environ 2cm de pâte, le fait d’avoir une seconde pâte plus large au-dessus permet simplement de rendre le soudage plus facile). A l’aide d’un pinceau, dorez une première fois votre galette en la badigeonnant avec le jaune battu avec le lait en faisant attention de ne pas mettre de jaune d’œuf sur les côtés de la galette (cela empêcherait la pâte de bien monter). Laissez reposer 1h au réfrigérateur : le fait de refroidir la pâte feuilletée permettra qu’elle se développe mieux une fois au four.
  • Préchauffez le four à 200°. Dorez votre galette une seconde fois. Faites un trou au milieu de la tarte puis dessinez à l’aide du dos d’un couteau des motifs dessus. Chiquetez les côtés de la galette. Enfournez 10mn puis baissez la température du four à 180° et prolongez la cuisson de 25/30mn.
  • Si vous voulez une galette brillante comme celle que vous achetez en boulangerie, un peu avant la fin de la cuisson, faites chauffer 25g de sucre avec 25g d’eau dans une casserole jusqu’à ce que le mélange devienne translucide. Dès que la galette sort du four, badigeonnez-la du sirop de sucre ainsi obtenu à l’aide d’un pinceau.

Notes :
– Pour renforcer le goût du chocolat, vous pouvez ajouter un peu de cacao à la crème d’amande.
– Si vous trouvez votre frangipane un peu liquide, n’hésitez pas à la laisser reposer au réfrigérateur 1h pour éviter qu’elle ne coule sur la bordure au moment de l’étaler : la garniture pourrait alors s’échapper à la cuisson.

Entremets cacahuètes, caramel, chocolat

Tadaaaa je vous présente mon entremets du Nouvel an ! Bon d’accord il ne paye pas de mine comme ça parce qu’on ne voit qu’une petite tranche (je ne l’avais pas pris en photo avant de le servir aux invités) mais promis il vaut le détour. Déjà exit la bûche pour le Réveillon. J’en avais un peu marre de ce format qui est celui que je fais le plus dans l’année niveau entremets. Je voulais un vrai bel entremets. Et je rêvais aussi de cacahuètes. Je ne sais même pas pourquoi pour tout avouer. Il y a des pulsions comme ça qui arrivent sans que l’on sache pourquoi. Et là je me suis dit que c’était le moment. J’ai donc pris deux recettes qui me faisaient de l’œil chez Chic chic chocolat et Djoudjou se met aux fourneaux et je les ai combinées pour aboutir à ce résultat. Ce gâteau est ainsi composé : d’un brownie chocolat cacahuètes, d’un caramel crémeux aux cacahuètes, d’un crémeux chocolat (piqué à Christophe Adam), d’une ganache montée à la cacahuètes (de Cédric Grolet) et d’un glaçage caramel. Ça peut sembler beaucoup mais au final le gâteau n’est pas très sucré car la ganache montée est archi aérienne et très peu sucrée. C’est un plaisir de gourmandise !

Temps : 10mn de cuisson pour torréfier les cacahuètes ; 20mn de préparation pour le praliné cacahuètes ; 10mn de préparation + 12mn de cuisson pour le brownie ; 15mn de préparation pour le caramel mou ; 15mn de préparation et 4h de congélation pour le crémeux ; 15mn de préparation, 30mn d’infusion et 4h de réfrigération pour la ganache montée ; 20mn pour le montage et 20mn pour le glaçage
Conservation : 2/3j au frigo (mais il rendra de l’eau)
Pour un entremets de 20cm (12/16 personnes)

Ingrédients :

Pour le praliné cacahuètes (il vous en restera) :

  • 150g de sucre
  • 200g de cacahuètes non salées
  • 1 grosse pincée de fleur de sel

Pour le brownie au chocolat :

  • 30g de beurre
  • 90g de chocolat noir
  • 1 gros œuf
  • 75g de sucre
  • 1,5 cuillère à café d’extrait de vanille liquide
  • 50g de farine
  • 15g de cacao en poudre non sucré
  • 0,5 cuillère à café de levure
  • une pincée de sel
  • 25g de cacahuètes non salées

Pour le caramel mou :

  • 3g de gélatine (1,5 feuille)
  • 150g de sucre
  • 250g de crème entière liquide bouillante
  • 50g de beurre
  • 2 pincées de fleur de sel
  • 50g de cacahuètes non salées

Pour le crémeux chocolat :

  • 1g de gélatine (0,5 feuille)
  • 120g de lait
  • 120g de crème entière liquide
  • 30g de jaune d’œuf (environ 2 jaunes)
  • 11g de sucre
  • 95g de chocolat noir (ne le prenez pas trop fort pour ne pas trop écraser le goût de la cacahuète)

Pour la ganache montée à la cacahuète :

  • 220g de lait
  • 80g de cacahuètes
  • 5g de gélatine (2,5 feuilles)
  • 100g de chocolat blanc
  • 80g de praliné cacahuètes
  • 450g de crème entière liquide

Pour le glaçage miroir caramel :

  • 8g de gélatine (4 feuilles)
  • 175g de sucre
  • 175g d’eau bouillante
  • 12g de maïzena
  • 150g de crème entière liquide

Recette :

  • Commencez par torréfier les cacahuètes pour l’intégralité des éléments de la recette. Pour cela, préchauffez le four à 180°. Étalez les cacahuètes sur une plaque de cuisson et enfournez-les pour 10/12mn jusqu’à ce qu’elles soient dorées.

Pour le praliné cacahuètes (J-2) :

  • Sur feu moyen, versez le sucre en trois fois dans une poêle en essayant de bien le répartir et de ne pas faire de tas pour avoir une fonte homogène. N’ajoutez la partie suivante qu’une fois la précédente totalement fondue. Prolongez la cuisson jusqu’à obtenir un caramel légèrement ambré mais pas trop foncé pour qu’il ne devienne pas amer. Ajoutez les cacahuètes encore chaudes et la fleur de sel. Mélangez puis versez sur une feuille de papier sulfurisé en étalant légèrement. Laissez refroidir. Quand le caramel a figé, cassez-le en morceaux et mettez-le dans votre robot. Mixez jusqu’à obtenir une pâte lisse. Réservez.

Pour le brownie au chocolat (J-2) :

  • Préchauffez le four à 180°. Faites fondre le beurre et le chocolat au bain-marie ou au micro-ondes et réservez. Dans un saladier, fouettez l’œuf avec le sucre et la vanille jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Incorporez alors la farine, le cacao, la levure et le sel puis le mélange beurre/chocolat fondus et enfin les cacahuètes torréfiées. Versez dans un moule ou un cercle à pâtisserie de 18cm (beurré et fariné si nécessaire) et enfournez 12mn : la pointe d’un couteau doit ressortir légèrement humide avec quelques miettes dessus. Laissez refroidir dans le moule.

Pour le caramel mou (J-2) :

  • Déposez la gélatine dans un bol d’eau froide 15mn avant de commencer la préparation du caramel.
  • Sur feu moyen, versez le sucre en trois fois dans une poêle en essayant de bien le répartir et de ne pas faire de tas pour avoir une fonte homogène. N’ajoutez la partie suivante qu’une fois la précédente totalement fondue. Prolongez la cuisson jusqu’à obtenir un caramel légèrement ambré mais pas trop foncé pour qu’il ne devienne pas amer. Ajoutez la crème bouillante en mélangeant vivement pour éviter les amas de caramel figé. Redonnez un bouillon pour faire fondre les éventuels morceaux de caramel (en principe en chauffant la crème cela ne devrait pas arriver mais si c’est le cas, vous pouvez laisser cuire à petit bouillon jusqu’à ce qu’ils fondent totalement, évitez juste de cuire le caramel à trop haute température pour ne pas le brûler). Ajoutez ensuite le beurre coupé en petits morceaux et la fleur de sel. Mélangez jusqu’à ce que le caramel soit homogène puis incorporez la gélatine essorée hors du feu.
  • Laissez refroidir hors du feu une dizaine de minutes pour que le caramel épaississe puis versez-le sur le brownie. Parsemez de cacahuètes torréfiées puis réservez au réfrigérateur le temps de faire le crémeux.

Pour le crémeux chocolat (J-2):

  • Déposez votre gélatine dans un grand bol d’eau froide 15mn avant de commencer.
  • Dans une casserole, portez la crème et le lait à ébullition. Pendant ce temps, mélangez les jaunes d’œuf avec le sucre, sans blanchir le mélange. Une fois l’ébullition atteinte, incorporez la gélatine essorée, mélangez bien, puis versez le mélange lait/crème sur les jaunes sans cesser de remuer. Transvasez le mélange à nouveau dans la casserole puis chauffez à feu moyen, sans cesser de remuer, jusqu’à ce que la crème nappe la cuillère. Si vous avez un thermomètre, ce stade est atteint lorsqu’elle est à 87°. Coupez le chocolat noir en morceaux, déposez-le dans un saladier et versez la crème chaude dessus. Laissez ainsi 5mn environ pour que la chaleur de la crème fasse fondre le chocolat puis mélangez à l’aide d’un fouet pour obtenir une belle émulsion. Laissez refroidir une dizaine de minutes puis versez sur le caramel. Filmez au contact et entreposez au congélateur au moins 4 heures.

Pour la ganache montée à la cacahuète (J-2):

  • Portez le lait à ébullition. Hors du feu, ajoutez les cacahuètes torréfiées et mixez. Laissez infuser 30mn à couvert. Pendant ce temps, déposez votre gélatine dans un grand bol d’eau froide .
  • Une fois le temps d’infusion passé, filtrez à l’aide d’une passette en appuyant bien avec une maryse pour récupérer le maximum de liquide. Portez de nouveau à ébullition puis ajoutez la gélatine essorée hors du feu. Versez sur le chocolat blanc, laissez ainsi 5mn environ pour que la chaleur de la crème fasse fondre le chocolat puis mélangez à l’aide d’un fouet pour obtenir une belle émulsion. Incorporez enfin le praliné cacahuètes puis la crème liquide froide. Filmez au contact et réservez au réfrigérateur au moins 4h (de préférence une nuit).

Pour le montage (J-1) :

  • Disposez votre cul de poule avec les fouets de votre batteur au congélateur 15mn avant de commencer. Versez ensuite la ganache montée dans votre cul de poule et fouettez-la jusqu’à ce qu’elle ait la consistance d’une chantilly. Réservez.
  • Posez un cercle à entremets de 20cm de diamètre sur du film alimentaire bien tendu et collez ce dernier sur les côtés pour bien étanchéifier la base. Déposez-le sur une surface plane (type planche à découper) qui pourra rentrer dans votre congélateur, film alimentaire vers le bas et chemisez l’intérieur d’une bande de rhodoid. Démoulez la base brownie/caramel/crémeux et déposez-la au centre du cercle à entremets, côté crémeux chocolat vers le haut. Coulez ensuite toute la ganache montée par-dessus (il faudra peut-être vous aider d’une poche à douilles pour les côtés car il n’y aura qu’1cm de marge). Lissez à l’aide d’une spatule. Filmez au contact et entreposez au congélateur pour la nuit. (Pour cette recette, je ne suis pas certaine qu’un montage à l’envers soit possible car la base est très lourde en raison du brownie).

Pour le glaçage miroir caramel (Jour J) :

  • Déposez votre gélatine dans un grand bol d’eau froide 15mn avant de commencer.
  • Sur feu moyen, versez le sucre en trois fois dans une poêle en essayant de bien le répartir et de ne pas faire de tas pour avoir une fonte homogène. N’ajoutez la partie suivante qu’une fois la précédente totalement fondue. Prolongez la cuisson jusqu’à obtenir un caramel légèrement ambré mais pas trop foncé pour qu’il ne devienne pas amer. Baissez le feu puis ajoutez l’eau bouillante sans cesser de remuer pour décuire le caramel en en gardant un peu pour mélanger à la maïzena. Redonnez un bouillon jusqu’à ce que les éventuels morceaux de caramel soient totalement fondus. Ajoutez alors la maïzena diluée dans l’eau que vous avez mis de côté et portez à ébullition 30s sans cesser de remuer. Retirez du feu puis incorporez la gélatine essorée et enfin la crème. Laissez refroidir.
  • Lorsque le glaçage atteint les 25° (pensez bien à le mélanger avant de vérifier la température), mixez-le à l’aide d’un mixeur plongeant pour éviter les « grumeaux ». Sortez l’entremets du congélateur, démoulez-le, déposez-le sur une grille puis versez le glaçage dessus uniformément, en une seule fois, en faisant des cercles pour qu’il se répartisse de façon homogène. Une fois que le glaçage a fini de couler, déplacez le gâteau immédiatement sur son plat de présentation (sinon il va coller à la grille). Réservez au réfrigérateur pendant 8h environ jusqu’à décongélation complète. Sortez-le 15mn avant de servir et décorez-le pendant ce temps.

Bûche chocolat crème de marrons

Ça y est ma dernière bûche de 2022 est là !!!!! J’avais envie pour finir l’année en beauté d’une bûche réconfortante, d’une bûche qui réunisse certaines de mes saveurs préférées de la fin d’année : la crème de marrons et le chocolat. J’ai donc fait mes petites recherches sur internet et je suis tombée sur la recette de J’en reprendrai bien un bout qui m’a totalement faite craquer. Seul problème pour moi : la recette avait l’air beaucoup trop sucrée puisqu’elle mêlait praliné et crème de marrons. J’ai donc piqué certains éléments et j’en ai modifié d’autres. Au final, cette bûche est composée d’un crémeux vanille/crème de marrons avec des brisures de marrons glacés à l’intérieur (un des meilleurs crémeux que j’ai pu goûter, la texture est dingue et le goût de vanille ultra présent), d’un biscuit pain de Gênes à la farine de châtaigne et aux brisures de marrons glacés (j’ai repris ici la recette du biscuit pain de Gênes de l’entremets abricot romarin car incorporer de la pâte d’amandes est une corvée dont je préfère m’abstenir), d’un croustillant au chocolat noir, d’une mousse chocolat noir/crème de marrons (la texture est dingue et le goût top quoi qu’un peu sucré, vous pouvez facilement servir cette mousse en dessert toute seule) et enfin d’un glaçage crème de marrons (facultatif car il ajoute du sucre sans avoir trop de goût). J’avais un peu peur pour l’équilibre du gâteau car d’un côté je voulais qu’on sente la crème de marrons et de l’autre je ne voulais pas que ce soit trop sucré. J’aurais pu couper la crème de marrons avec de la pâte de marrons mais je craignais pour les textures assez fragiles de la mousse et du crémeux. J’ai donc mis de côté cette option (que je testerai sûrement un jour). J’ai aussi tenté de mettre de la crème de marrons dans le croustillant pour le parfumer (comme pour le spéculos dans la bûche poire/chocolat) mais ça ne fonctionne pas du tout. Non seulement ça ajoute du sucre sans faire ressortir le goût du marrons mais en plus le croustillant perd sa texture et devient mou. Je ne conseille donc vraiment pas de le faire. J’ai aussi essayé de mettre une fine couche de marmelade d’orange amère pour être raccord avec le biscuit tout en coupant le goût du sucre mais pareil ça n’a pas trop fonctionné. Voilà donc ma version finale. Elle n’est pas parfaite car elle reste un poil trop sucrée pour moi (mais je suis chiante à ce niveau) mais on sent à la fois le chocolat et le marron qui ont chacun leur place dans cette bûche et surtout les textures sont un véritable paradis !
PS : Désolée pour la photo un peu floue, j’ai enlevé toute ma déco de Noël de ma cabine photo pour vraiment décorer la maison et du coup j’ai tenté de prendre une photo devant le sapin mais c’était quasiment mission impossible d’avoir de la lumière et de ne pas trembler 😥

Temps : 15mn de préparation, 1h d’infusion et 4h de congélation pour l’insert ; 20mn de préparation et 20mn de cuisson pour le biscuit ; 5mn pour le croustillant ; 15mn pour la mousse ; 10mn pour le montage ; 20mn pour le glaçage ; le temps de déco soit environ 1h30 de préparation active
Conservation : aucune (mais peut-être préparée 48h à l’avance si laissée au congélateur)
Pour 1 bûche (10/12 personnes)

Ingrédients :

Pour le crémeux vanille/marron :

  • 70g de lait
  • 70g de crème entière liquide
  • 1 gousse de vanille
  • 1g de gélatine (1/2 feuille)
  • 20g de jaune d’œuf (soit un gros jaune)
  • 5g de sucre (je ne suis pas sure que ce soit nécessaire mais j’avais peur que la crème anglaise n’ait pas la bonne consistance s’il n’y en avait pas du tout)
  • 60g de chocolat blanc pâtissier
  • 100g de crème de marrons
  • 20g de brisures de marrons glacés

Pour le biscuit pain de Gênes au marron :

  • 50g de poudre d’amandes
  • 50g de sucre glace
  • 65g d’œuf (soit un tout petit peu plus qu’un œuf de gros calibre ou un œuf et demi de petit calibre)
  • Le zeste d’une demie orange (facultatif : cela permet de donner une petite note d’orange à la bûche pour casser sa monotonie donc enlevez-le si vous n’aimez pas l’orange ou que vous voulez une bûche strictement chocolat/marrons)
  • 18g de farine de châtaigne
  • 30g de beurre fondu
  • 20g de brisures de marrons glacés

Pour le croustillant au chocolat noir :

  • 110g de chocolat noir à 66%
  • 55g de crêpes dentelles

Pour la mousse chocolat noir/marron :

  • 5g de gélatine (2 feuilles et demie)
  • 80g de crème entière liquide
  • 100g de chocolat noir à 66%
  • 30g de jaunes d’œuf (environ 2 jaunes d’œufs moyens)
  • 300g de crème de marron
  • 140g de blancs d’œufs (environ 5 blancs d’œufs moyens)
  • 1 pincée de sel

Pour le glaçage à la crème de marrons (facultatif : la bûche est déjà sucrée donc vous pouvez très facilement envisager un bombage au spray velours, ça sera parfait) :

  • 8g de gélatine (4 feuilles)
  • 60g d’eau
  • 135g de sucre
  • 135g de sirop de glucose
  • 100g de lait concentré entier non sucré
  • 135g de chocolat blanc pâtissier
  • 75g de crème de marron

Recette :

Pour le crémeux vanille/marron (la veille) :

  • Dans une casserole, portez le lait, la crème et la gousse de vanille fendue et grattée à ébullition. Retirez du feu et laissez infuser hors du feu à couvert au moins 1h. Pendant ce temps, déposez la gélatine dans un bol d’eau froide pendant au moins 15mn.
  • Une fois le mélange lait/crème infusé, retirez la gousse de vanille et portez de nouveau à ébullition. Pendant ce temps, battez le jaune avec le sucre. Versez la crème vanillée bouillante sur le jaune petit à petit sans cesser de fouetter. Transvasez dans la casserole et laissez épaissir sur feu moyen sans cesser de remuer jusqu’à obtenir une belle crème anglaise. Il faut que celle-ci nappe la cuillère. Si vous avez un thermomètre, ce stade est atteint lorsqu’elle est à 87°. Ajoutez alors la gélatine essorée et mélangez jusqu’à ce qu’elle soit parfaitement dissoute. Versez ensuite immédiatement sur le chocolat blanc coupé en morceaux, attendez 2/3mn puis mélangez jusqu’à ce que le chocolat soit parfaitement incorporé (au besoin, repassez quelques secondes au micro-ondes ou passez un petit coup de mixeur plongeant pour que ce soit homogène). Incorporez enfin la crème de marrons. Laissez un peu refroidir puis versez dans votre moule à insert. Répartissez les brisures de marrons glacés tout le long de l’insert (ils vont en principe couler) puis filmez et placez au congélateur au moins 4h.

Pour le biscuit pain de Gênes au marron (la veille) :

  • Commencez par torréfier la poudre d’amandes en l’enfournant 8mn dans un four préchauffé à 180°. Quand elle sera prête, baissez la température du four sur 170°.
  • Versez la poudre d’amandes torréfiée et le sucre glace dans la cuve de votre robot munie du fouet. Ajoutez la première moitié de l’œuf en fouettant la préparation à vitesse rapide puis, une fois l’œuf parfaitement incorporé, ajoutez la seconde moitié et le zeste d’orange en fouettant pendant 10mn cette fois : la pâte doit augmenter de volume. Incorporez ensuite délicatement la farine tamisée à l’aide d’une maryse puis enfin le beurre fondu refroidi. Dessinez un rectangle de 8×30 cm sur une feuille de papier sulfurisé puis déposez cette dernière sur une plaque de cuisson. Versez la pâte dans une poche à douille et pochez la pâte à l’intérieur du rectangle (pour que le mélange ne s’étale pas, placez des ramequins qui passent au four sous le côté de papier sulfurisé sans pâte pour le garder surélevé). Si vous disposez d’un moule de la taille de votre gouttière à bûche, utilisez-le mais surtout n’oubliez pas de le beurrer et de le fariner (même si le moule est en silicone, cette pâte colle). Répartissez les brisures de marrons glacés par-dessus puis enfournez 12/15mn : le biscuit doit être doré et la pointe d’un couteau doit ressortir sèche. Laissez refroidir 5/10mn avant de déposer sur une grille de refroidissement. Quand il est froid, retaillez-le aux dimensions de votre moule à bûche et réservez.

Pour le croustillant au chocolat noir (la veille) :

  • Dessinez un rectangle de 8×30 cm sur une feuille de papier sulfurisé. Faîtes fondre le chocolat au bain-marie ou au micro-ondes. Pendant ce temps émiettez les crêpes dentelles. Mélangez les deux puis étalez-le croustillant dans le rectangle de façon bien régulière. Laissez figer au frigo.

Pour la mousse chocolat noir/marron (la veille) :

  • Mettez les feuilles de gélatine dans un bol d’eau froide 15mn avant de commencer la préparation de votre mousse.
  • Portez la crème à ébullition. Incorporez-y la gélatine essorée puis versez-la en trois fois sur le chocolat noir coupé en morceaux en mélangeant bien entre chaque ajout. S’il reste quelques morceaux non fondus, passez la ganache juste quelques secondes au micro-ondes. Incorporez ensuite les jaunes d’œuf puis la crème de marrons. Dans un second saladier, montez les blancs en neige ferme avec une pincée de sel. Incorporez les blancs au mélange précédent délicatement à l’aide d’une maryse pour ne pas les casser. Réservez.

Pour le montage (la veille) :

  • Sortez l’insert du congélateur. Tapissez votre gouttière à bûche de rhodoid (facultatif mais le démoulage sera plus difficile sans). Versez une partie de la mousse dans la gouttière à bûche (pour la remplir à moitié environ). Entreposez 5mn au congélateur pour que la mousse soit un peu plus ferme. Démoulez l’insert et enfoncez-le un peu dans la mousse (partie ronde vers le bas). Versez de la mousse jusqu’à 1cm du bord environ puis déposez le croustillant et enfin le biscuit pain de Gênes. Appuyez légèrement pour faire adhérer puis filmez au contact. Réservez au congélateur jusqu’au lendemain.

Pour le glaçage à la crème de marrons (le jour J) :

  • Mettez les feuilles de gélatine dans un bol d’eau froide 15mn avant de commencer la préparation du glaçage.
  • Versez l’eau, le sucre et le sirop de glucose dans une casserole et chauffez jusqu’à ce que le mélange atteigne 103°. Incorporez la gélatine essorée puis ajoutez le lait concentré, le chocolat blanc coupé en petits morceaux et la crème de marrons. Mixez à l’aide d’un mixeur plongeant en faisant bien attention de ne pas faire de bulles d’air puis passez le glaçage au chinois. Laissez-le refroidir jusqu’à ce qu’il soit entre 30 et 35°.
  • Démoulez la bûche et placez la sur une grille elle-même placée sur un plat. Versez la totalité du glaçage immédiatement, en une seule fois et sur la totalité de la bûche en faisant attention de ne pas laisser de petits trous (au besoin vous pouvez récupérer le glaçage dans le plat et faire un second passage mais soyez rapide sinon vous aurez des coulures). Attendez 1-2mn puis déplacez immédiatement votre bûche sur le plat de service à l’aide d’une spatule. Décorez à l’envie et laissez décongeler la bûche quelques heures au frigo. !

Note :
– N’hésitez pas à préparer votre bûche sur plus de 2 jours. Tout le J-1 est faisable sur une journée en commençant le matin mais vous pouvez étaler les préparations beaucoup plus pour ne pas y passer votre journée : l’insert à J-3, le gâteau et le croustillant à J-2, la mousse en J-1 avec le montage et le glaçage le jour J par exemple. Dans ce cas, il faudra juste bien penser à filmer vos éléments, les mettre au frigo, etc.